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 "Silence, on coupe" : film refusé par le télé

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PM




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Date d'inscription : 30/07/2007

"Silence, on coupe" : film refusé par le télé Empty
MessageSujet: "Silence, on coupe" : film refusé par le télé   "Silence, on coupe" : film refusé par le télé Icon_minitimeMar 15 Jan - 7:35

Aujourd’hui, les mutilations génitales féminines font l’objet de campagnes de sensibilisation visant à les interdire. La circoncision masculine, elle, est acceptée. Rares sont ceux qui osent critiquer cette coutume, signe distinctif d’une partie notable de la population mondiale.

Pratiquée systématiquement jusque dans les années 1970 aux U.S.A., la circoncision y est en régression. L’Académie de pédiatrie américaine émet des doutes quant à ses vertus prophylactiques. En Europe, notamment depuis l’indépendance des pays du Maghreb et d’Afrique sub-saharienne, le taux de circoncision suit une courbe ascendante.

On peut estimer à près de 20% la proportion des jeunes français qui atteindront l’âge de 18 ans circoncis, dont 5% sans aucun rapport avec la religion de leurs parents. Au premier abord, les explications rencontrées à propos de la circoncision séduisent par leur aspect raisonnable. Leur moindre tort est d’être superficielles, tout aussi peu fondées physiologiquement, en dépit de publications de recherche et d’informations tendancieuses, qu’en droit.

Réalisée sur des nouveau-nés ou des enfants, sans consentement éclairé, la circoncision est une première forme de violence. Il s’agit bien d’une atteinte à l’intégrité physique, processus par lequel, opéré de façon irréversible, l’homme est rendu autre que ce qu’il est au départ. Bien qu’il soit difficile de généraliser, le circoncis semble avoir une perception du rapport homme-femme différente du non-circoncis. Les religieux juifs et musulmans en sont l’illustration : réclusion plus ou moins nuancées des femmes, mise en cause perpétuelle et culpabilisante de l’état de pureté féminine.

Il s’en suit, dans les sociétés circonciphiles, une forte disposition au communautarisme, à la tyrannie familiale, au fondamentalisme religieux. Si le film suggère plus qu’il n’affirme, « ce subtilement subversif essai » n’en est pas moins un plaidoyer en faveur de l’enfant. Il pose de façon implicite la question de l’abolition de la circoncision, un objectif bien difficile en raison des forces qui l’appuient, ou la tolèrent, à savoir les trois religions monothéistes, soutenues par une partie du monde médical qui y trouve son intérêt.

Le 3ème millénaire sera-t-il circoncis ? Cette tradition est-elle contraire aux droits de l’enfant ? Interrogées, des personnalités de tous horizons (1) nous livrent leur réflexion. Le débat religieux, médical, social et juridique, généralement silencieux, se fait audible au fil des témoignages, des confidences et des documents bouleversants qui les éclairent.

1 - Par ordre d’apparition, Pr. Roger Henrion Académie nationale de Médecine,
Jean Leonetti médecin-député U.M.P.,
Pr. Jean-Paul Escande dermatologue,
Dr. Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh juriste,
Siné dessinateur de presse,
élève d’une école rabbinique,
André Glucksmann philosophe,
Jean-Thomas Nordmann député européen,
Kabbaj Mohamed El Mustapha Académie royale du Maroc,
Linda Weil-Curiel avocate,
Malek Chebel anthropologue-psychanalyste,
Père Georges Morand chanoine de la cathédrale Notre-Dame de Paris,
Nadeije Laneyrie-Dagen professeur d’Histoire de l’Art à l’École Normale Supérieure de Paris,
Alain Soral écrivain-essayiste,
Hedi Labidi membre actif de l’Association d’ailleurs ou d’ici mais ensemble A.I.M.E.,
Dr Emmanuelle Piet médecin départemental de protection maternelle infantile,
Hubert Reeves astrophysicien,
Huguette Bouchardeau ancien ministre,
Michel Serres philosophe,
Christian Bourgois éditeur,
Jean d’Ormesson écrivain-académicien,
Michel Quint écrivain,
François Fejtö journaliste-écrivain,
Dr. Jean-Dominique Doublet chirurgien urologue,
Patrick Labaune député U.M.P.,
Dr. Gérard Zwang chirurgien urologue,
Dr. Patrick Pelloux médecin urgentiste,
Dr Dominique Egasse chirurgien dermatologue,
Frédéric Encel géopolitologue,
stewards d’Air Tahiti Nui,
Mr. X juriste,
Oussama Ksila association A.I.M.E.,
collégiennes anonymes,
Sarra Ghorbal association A.I.M.E.,
Houda Khammari association A.I.M.E.,
Michel Field journaliste,
François Sauvadet député U.D.F.,
Michel Onfray philosophe,
Stéphanie le Roy avocat,
Julien Dray député socialiste,
Cyrine Saïeb avocat,
Jean-Paul Fitoussi professeur à l’Ecole supérieure des Sciences politiques de Paris,
Waji étudiant,
Alain Bauer Grand Orient de France,
Maxime Gremetz député communiste,
Charles-Elie Couture chanteur,
Pr. Pierre Guichard Université Lyon II,
jeune femme musulmane,
Eric P. Ingala électricien-poète,
Riad Sattouf auteur de b.d.,
Roland Madura ex-otage.
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MessageSujet: Re: "Silence, on coupe" : film refusé par le télé   "Silence, on coupe" : film refusé par le télé Icon_minitimeJeu 17 Jan - 21:49

Je t'ai peut-être mal lu, mais ils disent quoi, tous ces gens, au final ?

Tu parles de "pureté féminine"... Oui, j'suis assez OK, j'ai rencontré bon nombre d'hommes qui se refusaient au Cunni Lingus, alors qu'ils exigeaient leur pipe quotidienne. Comme une évidence, alors que dans l'enthousiasme, les bites dans la gorge te tirent souvent les larmes, voire même l'envie imminente de gerber.
Mon mari, Juif, en premier lieu : pas de rapports sexuels sans ce préliminaire. Je l'écris quelque part, à la fin, j'en avais vraiment marre. J'avale, OK, mais ce n'est pas ce qui me dérange le plus : le sperme a un bon goût, je trouve (un goût de bierre), non, ce que je déteste, c'est quand ils te forcent le crâne, qu'ils appuient de leur main ta bouche ouverte et pleine jusqu'au fin fond des amygdales.
Et qu'en échange, ils semblent dégoûtés d'approcher intimement ton sexe.

Jean, mon ex, ne m'a léchée que trois fois en huit ans, grand max. Je puais ? Même pas. Ce qu'on appelle en sexologie "La peur du vagin denté".
Pourtant ma vulve n'est pas une moissoneuse-batteuse.

Par bonheur, Bogoss ne m'impose rien, j'y vais quand je veux, sur son bassin, avec la langue. SI JE LE VEUX, SI J'EN AI ENVIE MOI.

La moindre des politesses.
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