Une semaine en Provence (août 2008)

C'est pas fini, attends, lecteur....

Plus grave que les petits coups de poings dans le dos, et j'y vais te la raconter, mais là j'ai envie de gerber, puisque je n'arrête plus de gerber.



Trop dégoûtée !

Myster m'avait prévenue, je suis partie en vacances de mon mal gré, j'avais peur et ça n'a pas loupé.

Je suis partie en vacances pour Marie Charlotte. J'ai embarqué mon fils pour me protéger, il ne pouvait me protéger que quatre jours, j'avais peur, j'avais peur.

Ca c'est fini sur le trottoir, je suis tombée par terre, devant la gare de Lyon.

Un gros malaise cardiaque. Une femme médecin que j'ai pas vue parce que les yeux fermés,

j'ai entendu, je suis tombée, j'ai entendu ce qu'elle disait.

"Je suis médecin, prenez vous des médicaments ?"
"Oui, des béta-bloquants"
"Ils sont où ?"
"Dans mon sac"

On m'a donné de l'eau, l'étau de mon coeur ultra serré.
Les médocs, le taxi ma valise et Thierry

Que je voulais plus voir.

J'en étais à la soirée du 15 août :

Oui, je m'amuse, et les enfants rigolent à gauche. Je suis parvenue à décontracter Pierre Yves et Laura, la Tailandaise adoptée.

J'aime beaucoup les enfants. Fou comme je préfère les enfants aux adultes, où je fais mal ? Où j'ai mal fait ?

Et j'entends tout d'un coup, le mec à ma gauche, mon amant depuis plus d'un an :

"Arrête, t'es lamentable !"

Devant tout le monde !

Je parle trop, je suis trop familière ? Je suis trop gaie ?
C'est celà que tu refuses, je suis un peu pompette, comme tout le monde.

Lamentable ?

J'amuse la galerie et ça te coince ?

Lamentable ?

Cette réflexion me casse définitif. ON NE ME PARLE PAS COMME CA !

Je salue poliment la compagnie et file rejoindre mon lit, sans lui, tranquille.

Il déboule dans le quart d'heure mais le mal est fait.

Il déboule dans le quart d'heure.

Puis s'excuse toute la journée du lendemain.

Mais non. Je ne pardonne cet inadmissible affront public.

Impossible de dormir avec lui samedi soir
Ni dimanche, impossible.

Je ne pardonne pas.

Et je n'ai toujours pas pardonné.

Il peut me balancer qu'il vit chez une grosse pouf qui l'héberge, je lui souhaite tout le bonheur du monde.

Avec sa grosse !!!


Il m'a fait tellement mal que je suis tombée dans la file du taxi samedi 16 août 2008.

Un coup de poignard et maintenant ça suffit.

Tombée dans la rue, un médecin, des médocs et une gorgée d'eau. J'ai pas tout pigé parce qu'on ne comprend pas tout.

On a pas besoin de tout comprendre.

Je le laisse à sa grosse pouf.

J'en ai vu d'autres, des tas,

J'suis quand même vachement fatiguée parce que je me souviens de tous nos bons moments.

Mais c'est toujours comme ça, une rupture.

Ca fait forcément mal.

Oh oui ça fait mal ...

Je viens de lire que cette nuit tu es repartie à l'hosto, je vois que tu es de retour, ça me réjouit. Comment vas-tu ? Tu sais que tu peux m'appeler quand tu veux ...

Toute mon amitié, très bonne soirée !

Je t'appelle immédiatement, Stella.

Zoubis

J'ai eu ton message tout à l'heure, tu n'arrives toujours pas à t'alimenter ... Je viens d'essayer de te répondre mais tu ne réponds pas.

Je ne te dis qu'une chose : Va à l'hôpital te faire réalimenter. Exige une perfusion ! Tes enfants ont besoin de toi ... Et nous aussi !

Je t'embrasse très fort, je réessaierai de t'appeler

Bisous.