gentille mais...

Salut mon chou Stella.

Merci de ton appel d'hier, il m'a fait un bien fou.
Oui le psy a été très chouette, j'avais fait ma valise, j'ai appelé à l'aide mais on a discuté et (j'avais une peur bleue qu'on m'enferme).

Mais il a été très intelligent, m'a rassurée. Trop contente de m'entendre dire que je ne méritais pas l'enfermement.

La Pince me dit "soigne toi", on dirait donc qu'il ne m'a pas lue.
Des psy j'en ai vu des tripotées et dès l'age de onze ans (à cause des viols et des violences, je me scarifiais et bien sûr, ne mangeais rien). Le médecin scolaire a détécté une maigreur extrême et mon père a été obligé de m'accompagner, tous les jeudis, chez le pédopsy.

Ca a même commencé avant, je me souviens d'une première consultation vers 8 ou 9.

Mais on ne peut parler aux psy, moi, je ne peux pas.
Alors je dis rien et ça sert à rien.

A 8 ou 9, le toubib m'a demandé :
"Alors petite, pourquoi tu ne dors pas ? Pourquoi tu ne manges pas ?"
Je me souviens avoir répondu :
"Ma mère peut-elle quitter la pièce ?"
Ma mère s'est eclipsée et là j'ai dit au doc :
"Parce que je préfère ma mère à mon père".

Ce devait être vrai mais à aucun moment je n'ai avoué les sévices.

Tu n'avoues pas, tu ne dis rien quand t'es petite.

Et pis ensuite, quand j'ai grandi, je suis passée aux tentatives de suicide médicamenteuses : permanganate de potassium, tofranyl, tranxène etc...
Et bien sûr que j'ai été hospitalisée, puisque j'ai fait quatre comas, et bien sûr que j'ai vu des psy.

Mais j'y allais sans trop parler. Je disais pas le fond de ma pensée.

Y'a que le dernier, en 2004/2005, que je voyais deux fois par semaine, auquel j'ai commencé à parler de ma mère et de mon enfance.

Mais ça me foutait plus mal qu'autre chose.

Moi, je crois en l'auto-thérapie.

Un psy, il en a rien a foutre de ta gueule. Y'a un chrono sur son bureau : 45 minutes de consult, point barre.
Il t'écoute, tu ne te livres pas, et tu raques (cher, il faut une bonne mutuelle)

J'en ai connu que deux valables.

Je crois en l'autothérapie, c'est-à-dire :

En premier lieu, les amis, fille ou garçon, vachement important et j'en ai beaucoup depuis internet. Ma fille a plein de copines aussi, au lycée et sur ses différents forums.

J'ai autant d'amis filles que mecs, je sympathise facile. Tous les commerçants de ma rue m'accueillent avec plaisir. Ils m'appellent par mon prénom, me hèlent : "Hello, ça va today Cathy ?, viens me voir, qu'on cause."

(Des fois c'est même crevant parce que l'achat de la baguette de pain me prend une plombe.)

Mais ça fait un bien fou.

En second lieu, un homme, un amoureux, mais là je mets un bémol. Un amoureux, c'est jamais fiable.

Faut pas trop compter dessus, ça peut te larguer du jour au lendemain.

Je ne sais pas d'hommes qui m'ont sortie de ma merde. Oui, cinq minutes (un an, six mois, huit ans...) mais pour mieux m'y replonger.

Je trouve l'écriture vachement plus profitable.

Là, au moins tu te livres, tu finis par piger, au fil des pages, ton souci du moment.

Les évènements s'enchainent sous la plume, comme le flux d'un fleuve, au début, d'une rivière, tu te libères vraimant, tu piges et c'est ça l'important.

Depuis trente ans, j'écrivais sans être lue.
Une centaine de petits cahiers Clairefontaine.

Mais le top c'est d'écrire et d'être lue.

Ce que j'appelle l'auto-thérapie.

Parce que ceux qui te lisent adhèrent vraiment à tes soucis.
Y'a pas le chrono des 45 minutes sur leur ordi.

je voulais dire "sors de ta crise anoréxique"

quand à la tête, je pense que la tienne ne va très bien quand-même.
Tu es trop impulsive.

Il faut que tu digères plus lentement ce qu'il t'arrive, en bien ou un mal.
Certes tu n'es pas complètement dingue mais un peu quand-même.

Tu parles très mal des hommes.
Comment expliques-tu que certaines femmes sont très heureuses avec les hommes?
Le problème est chez toi, pas dans l'entourage . Ou du moins, l'entourage, c'est bien celui que tu te choisis.
On peut tomber mal, une fois, deux fois ... pas cent fois.

Pardonne la dureté de mes propos mais je ne suis pas du genre hypocrite.

Mais non, la Pince, je suis pas si dingue que ça....

C'est juste que j'ai constaté qu'on se fait bien chier avec un mec après un an ou deux.

Moi, j'aime que les débuts, va pas chercher plus loin !

J'aime le changement, c'est tout.

Et Mat me dit la même chose (mon fils de 21 ans), il aime LES femmes, pas UNE seule femme.

Moi, c'est pareil, j'aime LES hommes, pas un seul homme.

Dès que ça devient routinier, je me casse.

Y'a que mes enfants qui m'ont jamais lassée parce qu'ils changent tout le temps et c'est marrant, intéressant.

Mais un bonhomme !!!

Au bout d'un an, ça baise même plus !

Non, je déconne, mon mari me sautait encore avec plaisir après dix ans, mais bon, c'est plus pareil.

Disons, pour résumer, que mes enfants m'amusent depuis plus de vingt ans, alors que les hommes passent, comme des péniches sur la Seine, parce que je les trouve pas drôles.

Ils sont beaux tant qu'ils font leur paon, mais après on s'emmerde.

Vive la liberté !

je comprends tout à fait... rien de très original.
Beaucoup de gens se lassent de leur partenaire

Mais c'est la façon dont tu présentes les choses qui est choquante...
En fait tu te lasses des hommes car ils se lassent de toi.

Tu reportes le problème ou la culpabilité sur les autres sans réfléchir sur ce que tu es.

Je crois au caractère connexe de l'amour.
Je me lasse de toi car tu te lasses de moi et réciproquement.
Inversement, plus tu m'aimes et plus je t'aime.


Quand tu dis que tu détestes les hommes et que tu les aimes tous, tu es incohérente... en fait, tu te rends rends compte avec amertume que ton pouvoir de séduction est en fait très limité et tu joues la fable du Renard et des Raisins.

C'est ce que je ressent de ta part.

C'est marrant, tu affiches ta photo comme si tu étais irrésistible...
Certes c'est intrigant mais tu as un physique quelconque.

C'est comme ton bogoss, je ne voulais pas le dire tant que tu étais avec lui, mais c'est loin d'être un apollon. Tu as une drôle d'approche du "beau".

Chacun pense ce qu'il veut du beau.

Si, Thierry est beau.

Je n'ai pas un physique quelconque, je bouge et cela ne se voit pas en photo.

Je n'ai rien à prouver, la Pince, je le répète.

Sauf que je m'amuse en moto vendredi.

J'ai RV avec un type pas mal qui va me faire prendre l'air, c'est pas de l'amour, juste de l'air.


J'suis très jolie.

Très fine, triste et fragile mais belle.

Belle et super fragile, cesse de m'agresser, la Pince, je tiens à peine debout et mon mec m'en a assez fait.

Je veux la paix.

Lâche-moi avec tes commentaires méchants.

J'essaie de revivre, tu le comprends ?

J'étouffe parce que mon coeur m'oppresse, il bat à 160 à l'heure.

Il explose sous mon tee shirt.

Je fais quoi, moi ?
Répondre à tes méchancetés de mess ?

Non, la pince.
Non Thierry (Bogoss)

Vous m'avez fait trop mal.

Je cherche pas de mari, je cherche pas de boulot, je cherche juste à tenir ma tête.

C'est pas gagné.

Tu as un problème avec la gestion de la douleur...

Tu mets ta main sur une plaque de four en disant :"je n'ai pas mal" et ce n'est que quand elle est brûlée au 3ème degré que tu la retires.

Il faut la retirer bien avant bien-sûr.

Tu te racontes des histoires, un point c'est tout.
Sois un peu lucide sur les autres et surtout sur toi-même.

C'est toi qui te mets dans la merde, et loin de moi l'idée de t'accompagner dans tes délires suicidaires

Putain, une mort en direct sur le net !!!

J'arrive pas à y croire

Oui je suis suicidaire et je t'emmerde.

Tu t'aimes trop pour être vraiment suicidaire

Oups ça fait drôle

J'écoute Mylène Farmer,j'essaie de ne ps faire de fautres d'ortho

Oui, je m'adore.

Je me trouve belle, primo, tu veux que j'envoie d'autres photos ?

Et pis je bosse plus depuis deux ans parce que j'avais du pognon qui tombait.

Et je vais retravailler l'an prochain parce que je prévois. A partir de septembre, je vais me recoller aux publis rédactionnelles à cent euros le feuillet.

J'suis OK si mon coeur tient.

Mon coeur, le pauvre, c'est juste de l'amour, mon père qui meurt (inadmissible) et le type qui me saute depuis un an et que j'aime encore, l'Arsène Lupin que j'aime encore,

parce que quand j'aime, j'aime.

Ben j'ai pas fait de fautes d'ortho.

Coucou Katy

Tu m'avais promis de me dire si tu avais pu manger à midi sans tout dégobiller ... Et tu ne me l'as pas dit .

GRRR !

Je ne te lâcherais pas jusqu'à ce que tu me le dises !

Et si tu n'as pas mangé, tu manges fissa !

Et si tu as dégobillé, tu vas à l'hôpital fissa !

Non mais ! Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser te laisser mourir en paix ?

GRRR !

Admin a écrit:

Oui, je m'adore.

Je me trouve belle, primo, tu veux que j'envoie d'autres photos ?

Et pis je bosse plus depuis deux ans parce que j'avais du pognon qui tombait.

Et je vais retravailler l'an prochain parce que je prévois. A partir de septembre, je vais me recoller aux publis rédactionnelles à cent euros le feuillet.

J'suis OK si mon coeur tient.

Mon coeur, le pauvre, c'est juste de l'amour, mon père qui meurt (inadmissible) et le type qui me saute depuis un an et que j'aime encore, l'Arsène Lupin que j'aime encore,

parce que quand j'aime, j'aime.

pas besoin de nouvelles photos, d'ailleurs je t'ai tjrs demandé de ne plus exploser les tiennes.
Ta photo à poil est grotesque !

Les femmes qui me font chavirer sont toutes asiatiques. J'ai bien conscience d'avoir des goûts particuliers.
Finalement, tous les goûts sont dans la nature.

En général je trouve les femmes qui se disent belles , pas vraiment terribles en général.
Celles qui sont vraiment belles n'ont absolument pas besoin de le dire.