Ma réponse au MP de PM

Pour une bonne baise, c'est une bonne baise !!!

Y'a tout là-dedans : la fulgurance du désir qui naît dès la rencontre, au premier coup d'oeil, l'émotion des premiers échanges intimes, sa gentillesse, sa sensualité, le don total d'elle.

Très étonnante, cette histoire-là... Cette alchimie d'emblée.

Ai-je un jour désiré si ardemment un inconnu ? Au point de m'offrir ainsi à lui, sans la moindre pudeur, sans le moindre scrupule, à peine l'avais-je rencontré ?

Une fois, à 34 ans, j'ai ressenti un profond désir dans une brasserie, à la tombée du jour. Un mec en face de moi, blond, cheveux rares, parka moutarde, buvait un café en lisant "Femmes" de Sollers. Je patientais là en vue d'une conférence de presse prévue dans le quartier, je rectifiais les titres de mon dernier papier. Je ne pouvais m'empêcher de lever régulièrement les yeux pour le regarder lire.
Son visage était très osseux, coupé au couteau. De grands yeux transparents au dessus de pommettes saillantes, un nez fin mais prohéminent, un menton légèrement prognate.

Je venais, en passant devant une boutique de lingerie qui soldait, de m'offrir un string noir. J'ai ressenti un désir fulgurant pour cet homme, d'une trentaine d'année à vue de nez. Je ne pouvais juger ni de sa taille, ni de sa corpulence mais ses mains étaient fines et belles. J'aurais souhaité, là, sur le champs, qu'il descende aux toilettes avec moi et accepte un strip-tease : me foutre à poil devant lui, qu'il me matte de ses yeux de Christ illuminé, qu'il soit le premier à découvrir mon string.

La force de ce désir m'a surprise. Les blonds ne m'attirent pas en général. Face à lui, je mouillais carrément, le clitoris en érection. Je me suis tâtée vingt minutes. Lui laisser ma carte de visite ("c'est quand vous voulez") ?
L'aborder ? M'asseoir à sa table et interrompre sa lecture ? L'aguicher ?
J'ai choisi cette dernière option. Je me suis levée pour payer ma note au comptoir et une fois arrivée à sa hauteur, j'ai écarté l'un des pans de ma longue jupe fendue pour remonter l'une de mes cuissardes. C'était des cuissardes noires, en cuir souple, qui tendaient à glisser. Une fois à sa hauteur, je lui ai donc ostensiblement montré le haut de ma cuisse. Puis je suis allée me rasseoir pour regrouper mes papiers.

Il n'a pas réagi, pas même un regard sur moi, me laissant sur ma faim, déçue.

Et tu ne vas pas me croire : quand je suis entrée dans le local de la conférence de presse, une dizaine de journalistes étaient déjà attablés et la seule chaise encore libre... Face à lui !

Il a posé beaucoup de questions et moi aussi. Nous étions quasi les seuls à animer le débat. Il m'a amusée car il rougissait quand il prenait la parole.
Nous avons fait plus ample connaissance autour du buffet de consolation, une coupe de champagne en main. A 36 ans, il était divorcé, père d'une petite fille de l'âge de mon cadet. Nous sommes rentrés en métro ensemble car trois stations séparaient nos deux domiciles. Nous avons échangés nos tels mais il n'a pas rappelé. Je n'y ai plus pensé.
Puis j'ai reçu quelques dix jours plus tard une gentille carte postale de Strasbourg. Je l'ai appelé, il m'a invitée à dîner chez lui le soir même, un pot-au-feu qu'il comptait partager avec deux de ses amies.
Je le croyais maquer avec l'une d'elle, mais non. Marion et Bénédicte ont quitté les lieux vers minuit et j'ai aidé Pierre-Henri à débarrasser la table. Son studio était minuscule mais très bien tenu. Un chevalet trônait à côté du lit, des peintures, des photos, de nombreux cadres décoraient les murs.
Dans la salle de bain, en allant faire pipi, j'avais remarqué sur la machine à laver un pot-pourri de pétales de rose. Il avait cuisiné le pot-au-feu de ses mains, je m'étais régalée. Un garçon ultra féminin...

Nous nous sommes assis sur le canapé et il m'a lancé :
— Tu as envie de moi ?
— Non
Et parce que les femmes sont très contradictoires, je l'ai embrassé à peine ce "Non" prononcé.
Vertigineux !!!! Nos bouches ne pouvaient plus se séparer. Jamais une pelle ne m'avait ainsi comblée !

Nous sommes restés un an ensemble et je le considère, encore aujourd'hui, comme l'un des meilleurs coups de ma vie. D'ailleurs on remet le couvert à l'occasion, toujours avec plaisir et fougue. Il sait parler pendant l'amour, il est cochon, très inventif. Je l'ai vu dès la brasserie, au premier regard.
Je ne me souviens plus du motif de la rupture. Il était peu disponible, entre ses déplacements et sa fille. Et je le trouvais trop gringalet. Son visage m'inspirait les pires fantasmes (que nous mettions à exécution) mais je n'aimais pas son corps.
Ah et puis aussi, je me souviens, il me reprochait mon appétit sexuel. Il espaçait nos rencontres car "je le crevais".

Il t'a fait des propositions malhonnêtes ce vieux satyre de PM ?

T'as mis ta photo sur le canapé pour y attirer du monde ? mais ça se bouscule pas pour autant sur le forum pour l'instant.

Personne ne t'a proposé de t'y rejoindre sur le canapé, à part PM ?

Je suis maquée, chéri(e)

Et mon forum ne date que du 27 juillet.

Ca se fait pas tout seul.

On se connaît d'où ?

hé hé curieuse.

Et c'est du pipeau la photo, c'est pas toi, la charmante dame en rouge ?

Y'a bien des chances que tu sois un homme en réalité, non ?

T'es naze ou quoi ?

Bien sûr que j'suis une meuf ! Et la dame en rouge, c'est bien moi !

T'as qu'à parcourir le forum, y'a plein de photos de ma tronche, et j'en posterai d'autre.

Tu commences à me saouler Landru.

Bien agressive tout à coup. Et "meuf" c'est pas un mot employé par une femme, c'est pas très distingué pour une dame de parler comme ça.

Et si c'est bien toi, c'est pas discret de mettre sa photo, t'as pas peur que tout ton quartier se foute de ta gueule ?

Et ne parle pas sur ce ton à Landru, sinon toi aussi tu vas y passer dans le poêle. Moi qui venais te tenir compagnie de peur que tu te sentes seule, je repars aussitôt, si on est aussi mal reçu.

Non, non, mon quartier (le boucher Mr Lesourd, la mercière, ma modiste Sandrine, Ma cop Sabine qui me brade des pompes, Fatima, qui me vend la vaisselle à moins 50%...)

Ils m'ont tous vue chez Delarue


Mon père, ma mère, mes frères et mes belles soeurs, j'ai pas honte à être moi.

Qu'est-ce que t'as été foutre chez Delarue ? sur quel sujet à la con ?

Ce qui me dérange dans tes propos, landru, c'est que tu fais beaucoup de politique.

J'sais pas qui t'es, tu te présentes pas, c'est incorrect.

Mais surtout, tu fustiges à tout va.

Or, je n'ai pas décidé de faire de politique sur mon forum.

Ce n'est pas exclus, on peut en parler, mais ...
Non

Je veux bien que ça passe de temps en temps mais des ouvertures comme :
"Vous les bourges, vous foutez rien"

J'suis pas franchement OK

Je devrais signaler en intro que je suis ouverte d'esprit sur le cul, mais que la politique n'est pas ma tranche de cake.

Je ne m'y intéresse pas du tout.

C'est pas un forum politoche ici. Y'en a plein d'autres, pas le mien.

En revanche, j'aime bien la baston, donc tu es bienvenu, vu que tu râles sur tout et que moi, ça m'amuse.

ça ne me dit pas sur quel sujet à la noix tu es allée chez Delarue.

Un sujet cul ? sur l'exhibitionnisme ? tu dois l'être, non, un peu, exhibitionniste ?

T'as qu'à lire le forum...

C'est sur un topic qui se nomme "Delarue and me"

Faut tout t'apprendre, à toi !

Un forum ça se parcourt avant de râler...

T'es pas gentille, moi qui ai cherché à faire connaître ton forum pour t'attirer du monde, et que ça marche même pas.

Je sens de l'agressivité alors je m'en vais. Adieu.

T'as pas trouvé la page ?

Alors à demain, alors, mon tit nounours hypersensible.

Je te guiderai, c'est pas compliqué.

Et mon forum, j'm'en fous pas mal, en tout honnêteté.

J'abandonne très bientôt car j'en ai franchement marre.

Ca prend des plombes, tu fais plus que ça, tu ne sors plus de chez toi. Tu ne sais pas à qui tu parles : homme ? Femme ? Quel âge ?
Tout le monde ment.

C'est de la misère et j'en ai marre.

Je suis encore là, comme je suis quelqu'un d'affectif, je m'accroche.

Et toi, tu ne dois pas être la dernière à mentir, non ?

Et si, je l'ai trouvé ton sujet, à la rubrique "télé".

Ouais, j'y ai répondu et non, je ne mens pas.

Je suis une meuf de 46 ans, dont le père se meurt de la maladie d'Alzheimer.
J'ai trois enfants à charge, de deux pères différents et présentement, j'ai une soif de vivre dingue parce que j'en ai marre, depuis vingt ans, de ne m'occuper que de mes enfants.

Je vois mon père mourir jour après jour et ça me booste, curieusement.

Il était mon meilleur ami, il est complètement à l'ouest, la nounou n'a même pas voulu me le passer par tel ce soir car une fois qu'il est assis, difficile de le maintenir debout à côté du tel.

Je n'ai même pas accès à sa voix.

Alors je vais faire l'amour à Bogoss, qui passe me prendre en moto pour dîner.
Et je vais noyer mon chagrin entre ses bras, et puis c'est tout.



MOI JE VEUX VIVRE.