Premier faux pas de Bogoss

Avec mes gosses, je suis comblée.

D'ailleurs, seul mon parcours avec eux, leur éducation, m'intéressait foncièrement. Plus de mec à demeure, plus de vie de couple, du fun au plum et pis ciao. Je ne m'investissais jamais, ils me gonflaient tous.
Je suis très cruelle dans mes romans à propos de mes amants. Je ne croyais pas à leur sincérité car elle me pesait. Sourde et aveugle, seuls mes enfants comptaient. Certains m'ont harcelée longtemps mais je prenais un malin plaisir à les débouter, à les humilier. J'en voulais pas et c'était très très clair. Je les prévenais d'entrée de jeu.

"Tu me baises et puis tu te casses d'ici. Inutile de me rappeler."

Je changeais les draps après chaque partie de cul (3h-6h). Pour que ma fille me rejoigne dans du propre.

Frederic Beigbeder a critiqué mon roman "L'affaire MCJ", que je lui ai envoyé par la poste. Une page recto verso écrite de sa main que je garde précieusement.
Une phrase résume l'ensemble " Y'a une haine des mecs !!""

Oui, oui, j'en ai pas honte. Le sexe n'a rien à voir avec l'amour.
Sauf quand on trouve le bon partenaire.
Le reste, pipoti, pipota et bla bla bla. Saoûlant.

Avec mon père, ça a été plus difficile jusqu'à mon troisième suicide, à 24 ans. Là, il a ouvert ses chacra, il m'a enfin entendue et on a parlé. Longuement et sans tabou. J'ai défoncé toutes ses murailles. Il venait me nourrir tous les soirs, il me cuisait des pates, me forçait à manger et on parlait. On a tout mis à plat.
A 24 ans, à partir de cet été là, j'ai compris qui il était. Et il a compris qui j'étais.
Une complicité indiscible s'est créée entre lui et moi.
Je sais des choses que ma mère ne savait pas. Qu'elle apprend aujourd'hui, en fouillant dans ses papiers mais que j'étais seule à connaître. L'immense fortune de mon père, par exemple.

Avec mes gosses, j'ai bien évidemment vécu l'adolescence difficile de Mat, mais Simon et Marie ne m'ont pas encore posé de vrais problèmes.

On parle beaucoup, je suis constamment là. Pas sur leur dos, mais là.

De découvrir mon père, les secrets bien gardés de mon père, m'a précipitée plus profondément encore dans l'abîme.

Ainsi, il pouvait vivre avec une femme, ma mère, en lui mentant 24/24 !

Il jouait au pauvre, lui refusait une robe, alors qu'il accumulait les millions en douce !!!!

C'était quoi ce couple de merde ! C'était quoi le couple ???
En septembre, j'ai récidivé à hautes dose : 120 cp pour me sortir de cette merde.

120 cp pour plus entendre parler de ce couple maudit.

En septembre 1985 (24 ans), moi, j'en avais ras le bol de leurs histoires de ouf.

J'ai fait mon testament, basta, la paix.

Pas envie de me marier, pas envie de procréer. J'ai envoyé trois faire-parts cerclés de noir et me suis allongée sur mon lit, dans l'appart que me louait mon père, nickel, j'étais enfin tranquille.

TRANQUILLE.

Le rapport que tu entretiens avec ton père est étrange, mais d'une certaine manière je comprends tes contradictions.
Le rapport filial est profond , plein de non-dits, irrationnel.


Je le vois par exemple avec mes enfants. j'ai manqué de tendresse avec eux.
Ils me respectent plus qu'ils ne m'aiment.
Le mal est fait. Je ne peux plus revenir en arrière.

Je les ai réussis. Ils me comblent mais je n'ai pas démontré assze d'affection pour eux. Je le sens en retour aujourd'hui.

L'amour : qu'est-ce que c'est difficile !

Tu l'as d'jà dit, Pince Moi Les Fesses

Admin a écrit:

Tu l'as d'jà dit, Pince Moi Les Fesses

j'ai déjà dit quoi ?

Mais oui quoi ????

Remonte et relis !

Coucou Mamour, ça roule pour toi ?

A Pince Moi les Fesses : t'as écris ça deux fois :

Le rapport que tu entretiens avec ton père est étrange, mais d'une certaine manière je comprends tes contradictions.
Le rapport filial est profond , plein de non-dits, irrationnel.


Je le vois par exemple avec mes enfants. j'ai manqué de tendresse avec eux.
Ils me respectent plus qu'ils ne m'aiment.
Le mal est fait. Je ne peux plus revenir en arrière.

Je les ai réussis. Ils me comblent mais je n'ai pas démontré assze d'affection pour eux. Je le sens en retour aujourd'hui.

L'amour : qu'est-ce que c'est difficile !

C'est donc la troisième fois que ce texte passe sur ce topic.

Ceci dit, je t'en veux pas, y'a pas de censure chez Kti, pas d'ordre, pas d'obligation, pas de modo....

Ici on fait port nawak, comme ça vient.

Kti, elle en a trop bavé des forums obtus et coincés, alors chez elle, on peut se répéter dix fois...

J'interviens pas.

J'me marre.

Mamour, ton décolleté me manquait.

Une belle paire de loches, ça fait toujour plaisir.

Zoubis.

Fais pas trop gaffe à ce que je raconte car bogoss est parti ce matin de chez moi pour bosser (la galère...il a repris le turbin) et du coup, j'suis en manque.

C'est HORRIBLE.

J'en ai envie tout le temps.

Il est trop bon ce type. On se couche à 3 h et je le réveille à 6 h 30...

Je vais le tuer !
J'en ai envie tout le temps !
J'sais pas ce que j'ai... J'suis vachement tranquille d'habitude mais lui... Ah la la !

Je le viole.

Je vais bien, petite brunette !!!

Je viens te lire souvent même si je ne poste pas souvent !!!!

Je pête la forme en ce moment !!!

Kissss........

Je sais, Mamour, que t'es amoureuse de ton homme ..

Et vrai que ça change la vie !

Moi, j'suis raide dingue du mien !

Là, j'ai appelé le labo pour mon père car il lui manque des tas d'analyses.

Toujours pareil, une négligeance ambiante à laquelle je dois pallier.

Ils étaient tous en vacances et il n'est pas suivi correctement.

Des remplaçants, des remplaçants, du petit personnel interim.
Je reprends la barre avec les RESPONSABLES.

Je dormirai bientôt mieux car même si mon chéri pionce avec moi toutes les nuits, je rêve de mon père, bien malgré moi.
Il hante mes nuits et je me réveille en sueur.

bogoss assume à donf mais son boulot pour me rassurer n'est pas facile.

J'suis épatée qu'il ne m'ait pas encore lâchée.

Faut pas qu'il me lâche car je l'ai maintenant dans la peau.

j'aime TOUT chez lui, TOUT.

Son visage, son corps son sourire ses muscles ses poils sur le torse son odeur sa voix sa gentillesse comment il fume sa clop comment il me chauffe comment il me regarde comment il me laboure comment il m'aide à débarrasser la table son rire ses appels tels sa politesse ses jolies mains sa patience (je peux lui gueuler dessus et j'ai toujours raison, ça le fait rire)

Sa façon de s'occuper de ma fille, sans ambiguité.

Sa prévenance, la moto, sa force.

Son humour, son intelligence, son charme, sa classe, ses chemises bien repassées et son cul sublime dans un jean'.
Sa compréhension, son absence totale de jalousie sur mon passé.

Il est un peu trop possessif, il me veut tout le temps et il appelle trois fois par jour mais pourquoi pas ?

Je suis d'accord.