Je veux rester chez moi, dans mon bordel crado, avec mes enfants.
Je ne veux rien changer à ma vie.
Ils rient depuis ce matin, je les entends se poursuivre de pièce en pièce.
Chez toi, mes enfants me manquent. Chez toi, c'est beau mais froid.
Je veux rester chez moi jusqu'à ce que, "ils", désertent la maison, de leur plein gré.
Je te connais depuis un mois et demi, "eux", je les porte à bout de bras depuis 20 ans. Y'a pas photo.
Arrête un peu avec ton amour fou, on m'a fait le coup cent fois !
C'est un délire de bite en rut, je suis pas dupe.
Laisse-moi chez moi et pis basta.
Répondre à tes délires serait la dernière connerie de ma vie, maintenant que j'ai TOUT chez moi.
Non, oublie ce projet-là.
Viens me sauter si ça te chante, mais oublie ce projet de vie commune.
POUR MOI c'est NON.
Je t'embrasse fort mais arrête d'insister pour la vie commune, c'est non.
FERME et DEFINITIF.
Epouse-s-en une autre si t'as pas la patience de m'attendre. Si le mariage te démange. J'ai des trucs à finir.
La scolarité de MARIE, par ex.
Aucun homme, je dis bien AUCUN HOMME, ne passera avant ses intérêts.
Ce que j'écris depuis today raconte le nombre de fois où je me suis faite avoir.
Par des bogoss soit disant fou dingues d'amour...
Lol !
Des histoires de merde ! Mon fric, celui de mon père, j'ai été très largement entubée.
Certains m'ont spoliée, d'autres sortie de la merde où les autres m'avaient laissée.. Une espèce de balance relativement équilibrée.
La roue tournait mais moi, là, en septembre 2007, j'ai envie de vivre avec mes enfants, dans MON appart. CHEZ MOI.
C'est comme pour les trois cent bornes à moto. Faut pas me faire faire ce que j'ai pas envie de faire.
Faut pas me brusquer, faut pas me faire peur.
Je porte ton alliance au doigt mais je veux rester chez moi, à l'abri de toi et de ton amour.
Je ne crois foncièrement qu'en celui de mes trois enfants.
Tu t'es emballé comme un gosse et tu me fous les jetons, bogoss.