20 février 2008

J'ai rien à dire sur ma journée. Rien de rien. Le vide total. Aucune inspiration.

Si, Marie-Charlotte vient d'obtenir 14 en arts plastiques, 15 en géographie et 16 en maths.

Mon père, visité le lundi 18, souriait.
J'y suis allée avec Bogoss qui a regonflé les pneus de son fauteuil roulant.
J'ai apporté de la bouffe confectionnée maison, et deux chiffres en plastique à poser sur son éclair au chocolat : un 8 et un 5.
On a rendu les croûtes de ma mère aussi, qu'on a planquées dans mon ex chambre, dans laquelle papa n'entre jamais.

Papa n'a pas cessé de me répeter : "Ca va ? T'es belle. T'es adorable."
Annie aussi "T'es belle".

J'trouve pas. J'ai de grosses joues. Devant le miroir, ça va encore, mais en photo ! On dirait un hamster.
Je déteste mon visage actuel. Je reste fine de partout, depuis que Bogoss me nourrit, mais mes joues ! Mon visage plein ne me plaît pas du tout.

J'arrive en fin de droit chômdu le 29 février. Mon roman n'en est qu'à la page 180 de relecture. Encore 300 de corrections. Un travail de titan. Auquel je dois ajouter :
- la surveillance et le bien-être de mes enfants (un début de carie a été détectée dans la bouche de Marie, par le dentiste du lycée : prendre RV)
- la paperasserie pour la tuteur : prouver que mon père m'a toujours aidée financièrement,
- la paperasserie pour le RMI : je me consacre, MAINTENANT, à l'écriture (et ça rapporte que dalle)

Et mon amant....

Eh oui, ton amant, ton mari qui t'aime va s'en sortir de ses emmerd...,
je le fais pour moi,toi, nous.

Je veux que la femme que j'aime soit fière de son "homme".

Je me bats pour elle, et je sais que la "victoire" est proche.

Fais moi confiance mon amour, ton amour me booste.