La piscine
Avec Bogoss, on vient de découvrir un nouveau plaisir...
On passe nos aprems' de son temps libre à la piscine.
Hier, trente bornes de moto pour atterrir dans un espace de rêve, à Anthony (banlieue parisienne).
Un parc magnifique, quatre bassins découverts, trois plongeoirs dont un
de cinq mètres de haut, 32 degré à 15 heures (pas l'eau, à 22, non la
température du ciel ensoleillé), nos corps allongés, maillots mouillés,
sur la pelouse, des arbres partout en toile de fond.
Farniente et sport.
Pas mal de longueurs de bassin, mon bassin contre le sien qui récupère sur l'herbe.
Retour moto, le vent frais, dodo, la bonne fatigue, et rebelote
aujourd'hui : un autre endroit "très bien conçu", la porte à côté de
son appart à Courbevoie (Neuilly sur Seine) : cinq minutes de moto,
mais bondé, bondé !
Trois bassins couverts : l'espace ludique, l'espace nageurs, l'espace
gamins, un toboggan, le couloir "rivière à contre courant", un jacuzzy,
un solarium, de l'herbe aussi, et un bassin à découvert.
Mais l'enfer : le monde !!!
On a failli abandonner devant la queue à l'entrée. Mais je tenais à goûter au fameux "Parc aquatique de Neuilly".
On a tenu, malgré les cabines mal foutues, un monde fou, agressif, oufti !
Les cabines étaient à double sens : t'avais ceux qui partaient du côté
"Zone pieds nus" et ceux qui arrivaient en face d'une autre porte qui
communiquait avec la même cabine.
Sans ordre... Sans ticket. Sans queue. Tu pouvais attendre des heures
devant l'entrée, pour te déshabiller, tandis que d'autres
s'accaparaient la cabine pour se rhabiller !!!
On ira plus, foi de Cathy mais on a tenu en jouant des coudes (l'horreur).
Pas mal sinon (cafet fermée mais beau soleil : on s'est trouvé une
place entre deux pieds devant et deux pieds derrière : entourés de
pieds qu'on était, et pas même côte à côte. Mais on a tenu.)
Bronzette et natation.
Et tu vas pas me croire, Louloute, mais mes muscles sont revenus en quinze longueurs !
Entre hier et aujourd'hui, en six heures de piscine, je les sens de nouveau.
J'étais vachement musclée avant la maladie de papa. Fine mais sportive.
Et ben ça revient !
Et j'ai caramélisé ma peau... Bonne mine, jolies jambes galbées, teint ambré.
(Monoï protection 6)
Et le plus fort : mes tifs !
Alors là, le ponpon : j'avais blanchi et perdu, perdu...
Après mon schampoo de ce soir au retour, chez Bogoss, je me retrouve avec une touffe d'enfer !
On dirait une perruque !
Evidemment qu'ils n'ont pas repoussé en deux jours, mais ils se cachaient.
Oui, oui, les cheveux savent se cacher, la preuve.
Ils s'organisaient doucement depuis Bogoss, et à l'occasion de la
totale liberté d'esprit (je n'ai pas vu mon père depuis plus d'un mois,
sans culpabiliser),
et du soleil,
et du sport, mes muscles re-sollicités...
Incroyable !!
Thierry, sa gentillesse à toute épreuve, notre façon de vivre me réussissent, pas un doute.
Je me sens d'attaque pour visiter papa demain, avec lui.
Très bonne mine bronzée. Un moral d'enfer. Papa sera content pour moi.
Je n'ai pas encore vraiment pris ma décision, je vais si bien !!!
Dommage de tout gâcher en si bonne voie.
je verrai demain. Papa mérite de profiter de ma renaissance.
mais je ne mérite pas de retomber dans le marasme.
Malgré tout le respect que je te dois, faut que j'avance, papa.
Zoubis à tous
Je ne veux plus souffrir....................................................................
C'est trop bon d'être heureux.