(22 juillet 08)
Ah Ah papa
Hi hi il est terrible !
Je suis passée le saluer mardi dernier, en moto, avec Thierry.
Il souriait comme un ange.
On a sonné, Annie nous a ouvert la porte : “Excusez-moi, je parle avec mes supérieures”.
Nous a lâchés, je n’ai pas insisté. Papa endormi sur son fauteuil en velours confort ressemblait à Mittérand en fin de vie.
Je l’ai réveillé d’une caresse, il a souri.`
“Salut Cathy”
J’avais acheté du fois gras Labeyrie. Il a regardé le sac, foutu sous son nez et il a dit :
“Une chemise ?”
Le vin, Annie me l’a interdit, papa prend trop de médocs.
Pourtant c’était du bon, en 25 cl. Ah la pitié.
Qu’on me tue avant d’en arriver là.
Papa souriait, souriait, il était beau, souriant ainsi, grand large.
Trois filles discutaillaient dans la chambre attenante alors j’ai fini par m'y pointer.
Ils ont viré Léontine, remplacée par Claudine, une autre Black.
Les deux nouvelles ne s’occupent pas de près de papa, ce sont des gérantes, des supérieures, qui ont dit qu’elles allaient venir plus souvent.
J’me souviens plus de leur prénom, ça défile tellement, chez pap !
Mais lui souriait, souriait.
Un gros bébé.