Je boude

Je ne suis pas jalouse de la vache meuh meuh, je ne suis jamais jalouse
des épouses de mes hommes mariés. Je les plains. (J'ai même sympathisé
avec deux d'entre elles, faut le faire !)

D'abord parce qu'elles sont cocues.

Et puis elle se tapent le pire alors que moi, j'ai le meilleur.

La liberté et un gentil garçon tout frétillant de sonner à ma porte,
qui ne me gueule jamais dessus, qui m'honore royalement, qui me sort
dans des bons restos, qui a hâte de me revoir, sans routine.

Je vomis depuis trois semaines parce que j'ai eu un choc énorme : quand
Thierry m'a quittée, je n'ai pas pu manger pendant dix jours (deux
abricots seulement).

Deux abricots en dix jours !

Et quand j'ai voulu m'y remettre parce que je ne pouvais plus monter
les marches de mon escalier, mon estomac tout rétréci s'est révolté et
hop : il s'est mis à recraché ce que j'essayais d'avaler.

Mais ça se répare.

De jour en jour, je vois des progrès. Je vomis encore, certes, mais du liquide. Le solide passe.

(Ma précieuse casserole est à portée de main)

J'y vais tout doucement mais j'avance. C'est douloureux, j'avoue. Mais je me force.

Une sale expérience mais qui me servira de leçon :

J'suis amoureuse de lui mais à ma façon : je ne veux pas d'un homme trois jours temps plein collé serré et quatre jours absent.

Pénible dans les deux cas : l'absence est douloureuse et l'hyperprésence fastidieuse.

Moi je souhaite un homme normal qui part le matin et rentre le soir,
qui gagne sa vie correctement sans truander, avec des vacances de ci de
là.

Un parisien normal qui voyage pas tout le temps.

J'ai écrit plus haut que je ne voulais pas de routine. Mais on peut éviter les déplas en Belgique et la routine.

Un mec qui rentre le soir à la maison peut ne pas être routinier.

J'aimais bien le principe des deux apparts.

Je trouve ça génial, deux apparts, quand on en a les moyens.

Avec des p'tits trajets moto de l'un à l'autre, hmmmmm, la nuit, comme j'aimais ça !

Paris illuminé contre le dos de mon amant chéri !

Je ne comprends pas pourquoi il l'a fourgué à son fils, son deux
pièces. Il n'a plus aucune liberté, maintenant, obligé de vivre avec la
vache meuh meuh.

Je ne les envie pas.

tu veux jouer la femme branchée, alors que tu es soumise,
t'es totalement sous la coupe de cet escroc manipulateur,
t'as trop sniffé étant jeune..et en t'évadant dans tes délires artificiels,
t'as zappé les VRAIS principes de la liberté,

tu te crois libre mais il a fait de toi son esclave
bel exemple pour ta fille...

sinon, relis-toi..mais tu vomissais avant qu'il ne te quitte

Coucou Myster, c'est vrai, j'ai vomis quelques fois pendant lui, mais rien de comparable.
J'étais pas l'esclave de Thierry quand on se fréquentait, on faisait
les courses et les repas ensemble, c'est lui qui faisait le ménage chez
lui comme chez moi, il portait ses chemises à laver et à repasser au
pressing, il travaillait quatre jours par semaine.
Moi, je glandais, j'ai écrit deux bouquins pendant lui, j'écoutais de
la musique, je lisais des journaux people affalée sur le canapé. Et je
me faisais jolie tous les jours. C'était mon principal boulot : rester
désirable.
Là où je me sentais geisha : l'obligation de lui répondre au tel et
celle de le voir tous les jours. Là-dessus, il était intraitable. Il
appelait jusqu'à ce que je décroche et me faisait sa petite mine de
chien battu, au petit dej, si je lui disais que je voulais passer ma
soirée et ma nuit seule avec mes enfants. Ensuite, il cherchait à me
convaincre par tel toute la journée, et de guerre lasse, je cédais. Là,
oui, j'étais son esclave.
A propos de p'tit dej, c'est lui qui le faisait tout les matins et qui me l'apportait au lit.
Question sexe, matin et soir, mais je le souhaitais autant que lui,
loin d'être une corvée, au contraire, j'adorais ça avec lui, j'en avais
besoin matin et soir. S'il me resistait, j'étais colère.

Non, ce qui était très chiant, avant les déplas :
- les problèmes d'argent, il en avait jusqu'au 15 du mois qu'il
claquait allègrement, puis en empruntait un peu partout du 16 au 30.
Dont à moi qui me retrouvais à découvert.
- le dodo, très difficile de récupérer avec lui. La nuit, il ronfle,
donc le sommeil est régulièrement entrecoupé. Le jour, il appelle tout
le temps, ça réveille en sursaut.

Je rappelle qu'à l'époque, il m'accompagnait très régulièrement visiter
mon père, or le spectacle de mon pauvre papa m'était insoutenable. Un
vieillard grabataire et Alzheimer, tout décharné et décati, bourré de
toc, qui dit des inepties... J'ai beaucoup chialé et un peu vomi. Des
fois, je me bourrais la gueule pour oublier. J'ai même avalé pas mal de
comprimés d'un coup, pour oublier.
Thierry a été nickel, d'une patience infinie.
Je me souviens d'un jour, il était là, et j'ai chié dans mon froc, pas le temps d'atteindre la cuvette ! La honte !

J'illustre, ce jour, par une poésie, dans "Poésies"
Vachement bandante, la poésie.
Rien que le titre, déjà : "Je me chie dessus".

A +

Thierry ne s'est pas mal débrouillé, parce qu'il faut la gérer, la Kti !
Il l''a bien tenue, plusieurs mois de suite, bravo !

Mon père, j'y arrive maintenant que je ne le vois plus, mais j'y pense constamment.
La vie commune ? Avec un homme divorcé deux fois et surendetté ? Bof.
Trop risqué.
Mon arche de Noé tangue mais elle tient la route.
Je ne paie plus mon loyer depuis mai,
Je dois 1900 euros de charges,
Ca tangue un max. D'où mes nausées.

Le bilan : je commence à m'endetter.
Et il s'achète une Kawa 1400 ?

Le bilan : j'suis malade à vomir tout le temps, j'ai plus de fric........

Ouais, c'est sans doute un filou, Bogoss.
Mais j'ai déjà rebondi pas mal.
Plein de fois, j'ai tout laissé et me suis refaite.

Dès que j'arrête de gerber, je repars à la guerre.
Pour trouver du pognon.

La Cathy n'a pas dit son dernier mot.

Je n'accepte pas la violence verbale et intolérante de Myster contrairement à stellamaris, escroc, manipulateur me paraissent tellement exagérés, ce n'est peut-être pas un homme parfait, l'es tu myster?

Je pense que cet homme est entier, avec ses qualités et défauts, surement sensible, peut-être maladroit.

Pourquoi dire que Cathy est une femme soumise? Elle prouve qu'elle ne l'ai pas, elle est amoureuse un point c'est tout mais pas de toi!!!

Allez Cathy, tu es forte malgré les apparences.

Zoubis

lupin= bogoss...
comme l'a écrit Kti, il est sur le site sous un autre pseudo

Qu'est ce que c'est que ces conneries, c'est du n'importe quoi, il suffit que cathy voit l'ip ou je ne sais quoi!!

Ce n'est pas parce que de temps en temps je ne suis pas d'accord avec vous qu'il faut sortir de genre de conneries, je me répète.

Catherinepas sage, c'est toi qui pense que je suis bogoss??????

Ben non, Bogoss, il ne poste plus.
Il doit venir lire car j'ai un invité "régulier", mais il ne poste pas sous un autre pseudo, j'crois pas.

Oui, j'ai deux invités réguliers et je ne sais pas qui ils sont.
Des passants ? Des voyageurs ? Bogoss ? Sa poule ?

Je vais lui demander.

Vous fâchez pas, on s'en fout.

C'est toujours comme ça sur internet, y'a plein de voyeurs, ça fait partie du système, faut l'admettre.
Et toi Myster, cesse de nous faire chier.
T'es impuissant ou quoi ?
Tu en veux à la terre entière.
Ca use, à force.

Je veux bien être patiente, mais j'en ai un peu marre, là.

Coucou Lupin, je comprends ta colère.
Myster, il me fait chier et j'aimerais bien qu'il barre.

Il est odieux et agressif et j'en ai vraiment pas besoin pour l'instant.
Il reviendra plus tard mais là, j'en ai ras le bol.

Ca suffit, là !
On dirait un plateau de Mireille Dumas, avec le pour et le contre, ça me saoule.

J'm'en fous du contre !
J'suis assez grande pour réaliser ce qui va pas.
Ce qui va pas : ma santé, je suis malade. Je vomis tout le temps, c'est chiant.
Ce qui va : mes enfants et leur rentrée qui se passe bien. Mon oiseau qui chante.
(et Thierry qui rappelle)

je te l'ai d'ailleurs écrit (et tu me demandais de rester),
mon discours n'a pas changé d'un iota,
il te convient quand il te conforte..
mais pour le reste, le plus souvent, ta versatilité te le rend indésirable..
ni impuissance (tu ramène tout au cul), ni haine..
juste de l'objectivité par rapport à tes récits..

mais comme je crois que tu mens et que tu (te) racontes les choses comme elles te conviennent..
reste dans ton histoire glauque, avec cet ecsroc,
je pense que tu mérites ce qui t'arrive,
tu l'as cherché, tu le cherches..et tu vas le re-chercher..
tu es instables, incohérenre et égocentrique (ton père, ta mère..ça va ça vient selon ta bonne dispostion, tu hais puis tu adores..)..
tu es une "précieuse"... ridicule..
et je m'arrêtes là

Tu vois que tu es agressif, Myster. Oui, je suis un peu versatile. Mais il n'y a que les idiots qui ne changent jamais d'avis.
J'ai une ligne de conduite de base : mes enfants et mon jules, mes
amis, mais des fois je suis en colère contre mes fils et je l'écris.
J'adore mon père mais je lui en veux de me lâcher, même si c'est pas sa
faute. Ma mère, c'est plus complexe car elle est très bizarre : elle
peut être adorable comme vachement méchante, et ce, depuis toujours. Je
ne l'appelle plus parce qu'on ne sait jamais sur quoi on va tomber et
je ne l'ai pas vue pendant une bonne dizaines d'année parce qu'elle
était tellement bizarre qu'elle me destabilisait et ça m'empêchait
d'élever mes enfants correctement. Elle déteste les filles, elle ne me
voulait pas.
Elle m'influençait énormément, ma mère, c'était un peu mon idole, mon
gourou. J'ai fait médecine parce qu'elle le désirait et j'ai épousé mon
premier mari parce qu'elle m'y a poussée à donf.
Quand le père de ma fille m'a quittée (lorsqu'il a appris ma
grossesse), elle a voulu que j'avorte, j'ai cessé de lui parler. Cette
décision-là, garder mon enfant ou pas, j'étais la seule à pouvoir la
prendre. Et j'ai gardé ma fille contre le gré de ma mère (et je ne le
regrette pas). Mais j'ai cessé de lui parler quand elle a commencé à la
traiter de "batarde".

Ma mère, je suis contente de lui reparler car elle me semble
inoffensive maintenant. Et puis elle est vieille (79 ans). Elle était
jalouse de l'amour que mon père me portait, mais comme il est
maintenant à l'ouest...
Mon père, je ne vais plus le voir pour des raisons de santé.
J'y retournerai quand j'irai mieux.
C'est surtout avec Thierry que je suis versatile. Mais parce que je
m'adapte à lui. Quand il me largue pour une bêtise et qu'il refuse de
répondre au téléphone pendant huit jours, j'utilise la méthode Coué et
je me répète que c'est un con. J'essaie de m'en convaincre et je
l'écris. Mais quand il revient et qu'il est gentil, je fonds de nouveau
parce que je n'ai pas beaucoup d'orgueil (je trouve l'orgueil stupide)
et que j'ai rarement aimé un homme à ce point.
Même mon premier mari, je ne l'aimais pas autant.
Thierry, je l'ai vraiment dans la peau, même si certains de ses défauts m'insupportent.

Personne n'est parfait et il a plus de qualités que de défauts. Et
puis, après treize mois, je le trouvais toujours aussi séduisant,
j'étais fière d'être sa maîtresse.
J'ai longtemps pensé qu'il me fréquentait par intérêt, mais j'y crois
de moins en moins. Depuis qu'on se connaît, je ne roule vraiment pas
sur l'or, le moins qu'on puisse dire.

Versatile, ça veut dire quoi ? Qu'on réfléchit ? Tout n'est pas tout
blanc tout noir dans la vie. Vrai que Thierry est magouilleur, ça
m'énerve, mais bon. Tant que je n'en subis pas les conséquences... Avec
moi, il était très transparent, il me disait absolument tout, il ne me
cachait rien. Même la vache meu meu, il m'en a tout de suite parlé.

J'ai réfléchi à la phrase de Myster : "quand on aime quelqu'un, on ne
va pas voir ailleurs." Je lui donnais raison mais après réflexion, je
ne suis pas OK. On peut aller voir ailleurs par tactique ou par
vengeance. Ca m'est souvent arrivé de tromper un homme rien que pour le
lui dire. Pour le faire souffrir. Aucun ne m'a quittée à cause de
l'aveu. Ils étaient au contraire bien contents de voir que j'avais le
choix et que je les préférais.
Je n'ai jamais été une femme fidèle mais l'infidélité n'a jamais été la raison de mes ruptures.

L'indécise

J'oscille entre tristesse et chagrin
J'oscille entre hier et le lendemain
J'oscille entre le pain et le Boursin
J'oscille.

J'hésite entre la joie et le bonheur
J'hésite entre son antre et ma demeure
J'hésite entre le saindoux et le beurre
J'hésite.

J'me tate: je choisis lui, ou l'avocate ?
J'me tate : mon foie, mes reins, mon coeur, ma rate ?
J'me tate : les crèpes, la fondue ou la tarte ?
J'me tate.



Je pèse, bien sûr, le pour et le contre,
J'attends que quelqu'un me démontre
Qu'en Suisse sont les plus jolies montres
Je pèse.

J'oscille
J'hésite
J'me tate.
Je pèse.

Du coup, j'fous rien.
On verra d'main.

Merci de ton soutien, j'écris ce que je pense, même si celà ne fait pas plaisir à certains, mais c'est comme ça!!

Comme tu le dis à juste titre, personne n'est parfait, ni lui ni toi, ni moi.

Il semble que tu vas le revoir, j'espère que celà se passera bien pour vous deux, à vous et uniquement à vous de voir comment vous pouvez eventuellement envisager un futur.

Zoubis

Coucou Lupin,

Oui, on va se revoir s'il est d'accord pour me trimballer de nouveau dans Paris en moto.
Il voulait vivre avec moi, je savais que ça aboutirait sur un échec car
mon appart n'est pas adapté. Pas que je voulais pas, mais je me suis
déjà installée avec plusieurs hommes (trois) et une structure minimum
est nécessaire. J'allais lui laisser un bureau et une penderie d'un
mètre cinquante sur trois ?
Oui, bien sûr, s'il accepte, pourquoi pas, mais où caser ses fringues et ses dossiers ?
Ca aurait rapidement foiré, il a besoin d'une pièce à lui, que je ne peux lui fournir.
Pourquoi tout chambouler ? On était bien chez lui chez moi, chacun chez soi.
On aurait camper chez moi... Pas l'idée que je me fais du couple idéal.
Acceptable à 18 ans, pas à 50. L'appart encombré de sacs plastiques ?
Comme des Romanichels ?

Acheter un autre appart ensemble, plus grand, ça voulait dire pour moi : mettre l'équilibre de mes enfants en péril.
Or il en est hors de question.
Un mec qui me largue deux fois, je vends pas mon appart, qui vaut ce qu'il vaut, mais je m'y sens en sécurité.
On prend le risque à 18 ans, je l'ai pris, mais heureusement que mon
père était derrière, car après trois ans de vie commune avec mon
premier fiancé, j'étais quasi à la rue.
Seule, tu t'en fous, mais avec trois enfants, tu t'en fous plus du tout.

A cinquante ans, tu modères la passion.
Tu te poses des questions, tu vois l'avant, l'après.
Tu quittes pas ton quartier, si tes enfants sont équilibrés, pour un homme que tu connais mal, au final.
Tu quittes pas l'appart dont t'es propriétaire, même s'il te coûte cher.
Seule, oui, j'aurais foncée, comme sur sa Varadero.
Mais je suis soutien de famille depuis vingt ans.
"Soutien de famille" est une expression forte qui veut dire ce qu'elle veut dire :
Je suis responsable de trois enfants, mes enfants, que j'ai pris le risque de mettre au monde.
Les deux premiers, j'étais mariée, mais la petite Marie, je l'ai faite seule.
Par accident, il en voulait, puis soudain, il en a plus voulu. Il s'appelait Philippe et il m'a salement lâchée enceinte.
On devient prudent.
J'me méfie de la passion comme de la peste et je ne peux pas me
permettre, à cause (ou grâce) à mes enfants, de tout quitter par amour.

Mes trois enfants passeront toujours avant n'importe quel homme.

Qu'on se le dise.