Dans la série : "Simon a..."

A pisser dans mon froc, Myster, le fou rire

Ah l'intervention du feu de Dieu !

J'suis pliée, j'arrive pas à taper

De surcroît, y'a un décalage entre les réponses, ça devient portnawack.

Ah ah ahah ah ah ah ah ah ah ah !

(Y'a pas un p'tit bonhomme qui se roule par terre dans les icônes ?)

Je ne sais plus quoi dire, je ris trop.

Arrête, arrête, j'ai mal aux abdos.

fou rire?

sinon continue de pisser j'adore ça (entre autre)

Non, t'exagères Myster. Bogoss a un gros potentiel de commercial et il ne manque pas de courage.
Ses études sont valorisantes. Il a obtenu des diplômes aux USA.
Bogoss est courageux, il part bosser tôt et rentre tard, il fait des
kilomètres dans son camion. Il sait vendre sa porcelaine avec
conviction, mais ce que je lui reproche :
Il bouffe un peu à tous les rateliers
Il passe de moi à une grosse pouf sans intérêt (je l'ai eue au tel, quelle finesse !)
Il m'a déçue.

C'est tout. Faut pas chercher plus loin.
J'ai pas aimé parler avec sa pouffe au tel, comme si elle était en
terrain conquis alors qu'on se voyait lui et moi depuis plus d'un an,
quasi tous les jours, qu'il voulait avancer dans notre relation (vivre
avec moi).

Je ne pige pas qu'on puisse ainsi changer d'avis en moins d'un mois après treize mois de fréquentation assidue.

Ca m'a tellement choquée que j'ai vomi et chié liquide plus de dix jours et que je ne peux plus escalader mes escaliers seule.
J'attends quelqu'un au rez de chaussée pour me conduire jusqu'à ma porte et je ne descends plus seule.

C'est peut-être du dépis amoureux, mais le bilan est là, je ne peux
plus faire mes courses au risque de me fendre le crâne sur la dernière
marche.

Désolée, j'ai posté avant de vous avoir lus.

La tête me tourne.

Je vais m'allonger.

A très bientôt.

Il y a effectivement un truc qui cloche.
Mon fils doit m'accompagner pour les courses.
Je ne peux plus ni descendre, ni monter les escaliers seule :

Danger de mort.

des diplômes aux USA..
là c'est moi qui ait un fou rire..
DES en plus..
allez stop!!
depuis 15 ans dans la télé (jobs à hautes responsabilités)
il y a deux ans, par ras-le-bol de la vanité du milieu, j'ai changé de voie (mais toujour en lien avec la télé) pour un poste de ..
Sales manager..
je travaille 10x moins qu'avant
et en 2 ans,
crois-moi j'ai fais bénéficier ma nouvelle boîte d'une pogression de 700 % (oui 700!)..on est devenu un acteur de niveau mondial dans un secteur de niches (on est 6/7 à se partager le marché mondial)
parce que je suis honnête et que les gens ont confiances,
ils le sentent
je m'investit..je veux leur trouver une solution et pas me faire du blé sur leur dos..dans la vente ce que je déteste, c'est la discussion du prix
je prends pas de "com" (mais j'ai un haut salaire).. parce que j'avais dit que si ça marchait, le succès devait profiter à tous ceux qui ont créés le produit..

"price vorgoten, quality remains"
alors "gros potentiel commercial" bulshit..

quand je lis ce que tu écris de lui, quqnd je revois son parcourt tel que tu le décris..
je me marre..qui lui fera confiance,
un beau parleur, oui
c'est juste bon pour vendre des salons en cuir (bidon), ou de la bricole, basta

Je n'en sais rien.
L'avenir nous le dira mais il m'a bien pompée.
Au point que je le répète, j'suis devenue tellement faible que j'ai peur de mes escaliers.
C'est pas normal.

Le B.A. BA de la vie c'est quand même de pouvoir descendre des marches et de les remonter.
J'suis devenue tellement tellement faible, que je me dis que je vais tout dégringoler et mourir.
Bêtement.

Alors je fais gaffe au max. Je m'accroche à la rampe comme une forcenée et je fais marche par marche, tout doucement.
Surtout quand je suis chargée de bouffe.

Au bout du compte, c'est mon escalier qui m'inquiète le plus.

Mon escalier est devenu mon ennemi intime.
Sur mon palier, au premier étage, quand je ferme ma porte d'entrée, mon
petit sac à l'épaule et les clefs dedans, j'ai froid dans le dos et je
me dis :
"Merdum Crotam, j'espère que tu vas pas te rompre le cou."
Au retour, c'est pire, parce que je suis chargée.


Mais là, j'vais demander à
A qui ?

Mon fils Simon ? Il ne fout pas sa rame.

Eh ben tant pis, les poubelles vont s'accumuler dans mon entrée et mes
enfants ne boufferont plus vu qu'il faut tirer de la thune pour acheter
à bouffer.

Je ne sais ce qui m'attend mais Bogoss est un monstre.
Je n'ai plus la moindre force, il faut que je me restaure.
Je ne veux plus descendre ces putains de marches !

Je vomis et je chie liquide depuis notre rupture...
J'suis une vraie loque, sans force physique, rien, rien.
Très dangereux, j'peux en crever si je fais pas gaffe.
Ces putains d'escaliers sont très vieux, en colimaçon.
J'descends plus.
Tant pis. On bouffera nos réserves (des quenelles de volailles) et moi,
je vais m'inscrire à l'hosto, quitte à m'y faire chier de LONGUES, TRES
LONGUES JOURNEES...

Juste pour retrouver un peu de forces.

Thierry n'assure vraiment pas, il m'a volé toute mon énergie et heureusement que je ne suis pas allée plus loin avec lui.
Il est juste beau, en somme.
Un miroir aux alouettes.
Ce qu'il m'a fait avec la pouf qu'il squatte en ce moment n'a pas de nom.
Si : "Trahison".

Bon débarras.

Thierry a également laissé ses deux précédentes épouses exangues.
Un danger public, ce mec là.

A la fois très charmeur et très démoniaque. A la fois très généreux et très pauvre, à la fois très gentil et très interessé.

Faudrait qu'il règle, une bonne fois pour toutes, ses comptes avec sa mère.

Thierry, si tu m'entends :
"Ne m'appelle plus, je le ferai moi quand ça me chantera. Tu pourras
raccrocher dès la première sonnerie, quand mon numéro s'affichera.
Je n'insisterai pas.
Je t'ai adoré, mais je n'ai plus confiance. Reste avec ta grosse vache meuh meuh et beuglez donc en coeur,
Je vous souhaite plein de bonheur
Kti"

Ouf, ça fait du bien !

Je vais enfin pouvoir monter mes escaliers et les descendre sans risque
de section de la moelle épinière. Même chargée de dix kilos de boissons
et de nourriture.
La vache meuh meuh, je ne la supportais pas, la goutte d'eau qu'a fait déborder le vase
Ouf, la page est tournée.

J'ai plein de trucs à foutre, moi !
Je vais pas m'enfoncer dans les sables mouvants !
Quel intérêt ?
Je vous parie que la semaine prochaine, je ne chie plus liquide et j'ai retrouvé la pêche.

Je ne compte plus sortir, je vais me bouffer ce que j'ai engrangé dans mes placards, y'en a facile pour une semaine à trois.
Comme à l'hosto, mais sans blouse blanche.

Et ensuite, je cavale de nouveau.

Sans lui.
Fini.
Et quand Kti a dit.

Bonjour ma Catherine

Je suis désolé de voir que tu vas aussi mal. Je t'embrasse très fort.

Mais je t'ai souvent dit que ce mec était un danger mortel pour toi, et j'ai l'impression que tu commences à t'en rendre compte ...

Surtout fais tout pour te réalimenter ! C'est ta PRIORITÉ N° 1 ! Tu ne peux pas rester dans cet état-là !

Je t'embrasse très fort. Grosses bises.

Coucou Stella

Tu vas ?

Oui, je le réalise. C'est dur, je risque ma vie en ce moment, je suis devenue très faible (la sangsue).
Je ne compte pas le revoir.
J'ai d'autres priorités et là, avec sa pouffe, il a outrepassé les bornes.
D'ailleurs, je crois que je ne l'aime plus.
C'est ce qui pouvait m'arriver de mieux.
Il m'a proposé d'aller voir sa nouvelle moto dans une boutique avenue
de la Grande Armée, j'sais plus quand, j'ai pas retenu la date.
Je vomis et ... bref, je m'affaiblis, faut que ça s'arrête.
Et c'est effectivement en train de s'arrêter.
J'ai plus envie, ni de le voir, ni de l'appeler, ni de lui faire l'amour.
Ca va, je pense que je suis sortie de l'auberge, sans rancune.

Mon escalier est meurtrier. A cause d'un con, je risque de me retrouver paralysée jusqu'à la fin de mes jours.
Je ne compte plus le revoir.
Jamais.

Zoubis Stella
Le temps de me remettre, je vais commander la bouffe par tel, je vais me faire livrer.
J'suis tellement faible que ça devient risqué, le kilo par bras.
Inutile de lui quémander de l'aide. Qu'il reste avec sa vache meuh meuh, obèse, moche et agressive.
Là, ça suffit pour moi.

Thierry, si tu me lis : "Là, ça suffit, bonne route, bon vent. T'es
ultra séduisant mais pas mal roublard et ma vie est maintenant en
danger. Merci pour tout."

Zoubi Stella
Je vais me reposer et me faire livrer.

tu es médecin..je pige pas..
t'a bien un ex collègue qui pourrait t'aider?
Hospitalisation d'urgence dans un "sana" , check-up complet, puis une semaine de soins, remise en forme...
pour les gosses, les 2 grands peuvent se débrouiller et s'occuper de la petite ou tu fais venir ta mère, ou l'ex-infirmière de ton pére, qui passeraient 1 jor sur deux???

je t'avoue, je te pige pas..tu plonges quasi avec délectation dans la torture (le connard) et la souffrance (ton corps)..
la clef c'est ton esprit....
ta voie est-elle vraiment l'écriture?? une branlette intello?
trouve un job, investit toi, crée un projet (et pas du vent, même si les écrits restent) pour toi, ou avec ta fille..

regarde en Afrique, en Amérique du Sud..dans la misère extrême, ces gens se battent et ne perdent pas de temps avec des parasites (le connard)..
des femme voient leurs gosses crever dans la rue, en guerre..mais elle se relève car elles doivent se battre pour ceux qui restent..

va voir le très beaux film de Marion Hansel : "Si le vent soulève les sables "....un bijou, un hymne à la vie....salutaire

Je suis bien d'accord avec Myster. Maintenant que tu y vois clair dans ta tête, te soigner doit être ta priorité, et dans l'état où tu es, c'est de soin médicaux dont tu as besoin. Bises.

Coucou les mecs.

Comme je le craignais, j'suis tombée dans les escaliers (en descente)
car j'ai vu blanc d'un coup et j'ai loupé une marche (par bonheur,
l'avant-avant dernière, je ne suis pas tombée de haut).
D'où ma bosse sur la tête. (Ma seconde bosse en moins de trois jours) !
Je pense que mon assurance (chère) peut me fournir une auxilière de vie, mais Simon a été gentil aujourd'hui :
il a fait les courses, est passé au tabac et a cuisiné pour Marie et lui.
Je ne pense pas non plus être obligée de sortir demain, il a fait le plein.
Faudrait que j'ai faim, maintenant, pas juste du liquide et des pralines.
De bonnes résolutions...
Sauf que c'est pas mon premier chagrin d'amour et j'ai remarqué que j'étais TRES têtue.
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé."
La voie de la guérison passera forcément par Thierry car je n'en veux pas d'autre.
Les autres m'ennuient. Je veux guérir, bien sûr, mais j'ai besoin de lui et de personne d'autre pour y parvenir.
Si, le soutien psychologique de mes amis est important, il me maintient
la tête hors de l'eau, mais ... La guérison définitive, seul Thierry
peut y parvenir.
Je ne serais pas folle amoureuse de lui, je ne serais pas dans cet état-là.
Or je l'ai appelé ce matin, en larmes, je venais de vomir.
Il m'a rappelée pour me proposer un RV mardi prochain.
Je l'ai rappelé pour dire non.
Puis rappelé le soir, il conduisait, il n'a pas décroché,
Mais m'a rappelée.
Et j'ai dit oui.

Même s'il me rend chèvre depuis notre rupture, je ne peux pas me passer
de cet homme. Ne plus le revoir du tout serait la pire des conneries.

Il est exceptionnel que je tombe "vraiment" amoureuse car je me sens dès lors comme à poil dans la rue.
J'ai énormément de mal à accorder ma confiance car quand j'aime, je
deviens chiante et souffre. Tant que je ne suis qu'intéressée, c'est
tout bénef, mais faut pas que ça déborde car je suis capable de tout
(suicide par ex, j'en ai fait quatre entre 17 et 24 ans et toujours par
amour).
Avec le recul, je me dis que ces quatre mecs-là n'en valaient vraiment pas le coup.
Aujourd'hui que j'ai des enfants, je fais vachement plus gaffe. Le
blem, c'est que même si je ne passe pas à l'acte, indirectement, je
prends des risques, comme ne plus manger, par exemple. Mon estomac est
contrarié, plus rien ne rentre, ou si ça rentre, ça ressort aussitôt.
Il n'y a pas de règles dans les ruptures : des fois, l'idéal est de
rompre brutalement, je crois que je n'y suis jamais parvenue. L'autre
soluce est de se détacher progressivement de l'objet de son désir. Ca
peut prendre des mois, c'est plus dangereux (crise de larmes à chaque
rencontre, euphorie avant, cafard après), mais on se torture moins,
tout de même.

C'est pourquoi je pense qu'il faut que je revois Thierry, à un rythme
moins soutenu, certes, mais que je continue à lui parler par tel et à
le revoir.
D'autant que lui ne s'y oppose pas.
J'ai plein de trucs en cours, mes enfants à élever, les mots à signer,
les leçons à faire réciter, l'appart à entretenir, les courses (mais
pour l'instant, je ne descends plus : deux bosses au crâne, ça me
suffit), les repas à cuisiner, les soirées télé avec eux...
Si je réfléchis bien, la plupart de mes ruptures n'ont pas été trop
difficiles : le père de mes fils (Jean) m'avait tabassée, je l'ai haï des
années et quand on hait, on ne souffre pas. Le père de ma fille (Philippe)
m'a larguée enceinte, il ne méritait pas que je souffre.
J'ai revu ces deux hommes amicalement, une fois le cyclone apaisé.
(Je mens, j'ai beaucoup souffert. Mais pas à en mourir.)
J'sais pas pourquoi cette fois, j'suis vraiment triste.
Mon premier fiancé (Pascal) m'a également fait un mal de chien,
probablement parce que c'était la première fois que j'aimais autant,
j'y croyais fort, j'ai été raide dingue de lui.
Et puis on a continué à se revoir, très régulièrement, et je
rencontrais ses nouvelles nanas. Il ne voulait plus vivre avec moi,
mais on couchait encore ensemble assez régulièrement. Il faisait ses
nanas cocues avec moi, flatteur mais destructeur : des fois, je tombais
sur des petits mots d'amour sous son oreiller.
Une fois, j'ai sonné à sa porte, il était en train de nicker. Quand on aime, ça fait drôlement mal.
Ce mec a pris huit ans de ma vie : quatre ans de concubinage et quatre ans de rupture. Cruel.

En aparté : Drôle, drôle... Jean (mon seul mari) porte le nom de mon
père, Pascal (mon seul fiancé), celui de mon petit frère et Philippe
(le père de ma fille), celui de mon grand frère....
Le prochain s'appellera donc André, comme les pompes, puisque ma mère se prénomme Andrée )
Y'a pas un André dans la salle ?
Manifeste-toi, t'es mon prochain sérieux....
Quant à Thierry : débouté. Y'en a pas des Thierry dans ma famille.


Ah c'est trop drôle... Même partie, je reste en famille !)
(Thierry n'avait donc aucune chance hihi)

J'ai envie d'ouvrir une rubrique "Témoignages sur la rupture".
Faut-il se revoir ou pas ?
Qu'est ce qui fait le plus mal : l'arrêt brutal de fréquentation ou la pente douce ?

J'hésite à me prononcer. Me concernant, j'y réfléchi. Quelle attitude est la moins toxique, pour l'un comme pour l'autre ?

Il y a les partisans de la rupture brutale : plus d'appels tel, ni de
courriers, ni de rencontres. La rupture "incisive", au scalpel.
On se reconstruit peut-être plus vite.
J'en ai jamais été capable, de la rupture brutale.
Moi, je prône l'inverse : la rupture douce :
1. on ne couche plus ensemble
2. on se revoit en ami
3. on bave devant le corps de l'autre mais on se retient
4. on se donne des nouvelles de temps de temps
5. on évite de se raconter les nouvelles conquêtes
6. on reste pas dans un lieu clos, on se promène
7. Bien sûr qu'on rêve que ça reprenne, mais peu à peu, le temps fait son temps et les rencontres s'espacent en douceur.

C'est ce qu'on essaie de faire, Thierry et moi.

La rupture brutale peut conduire au suicide ou à l'accident bête (chute dans les escaliers, ou de l'escabeau).
Tu te retrouves soit mort, soit paralysé à vie.
Alors qu'avec la rupture douce... Tu te bourres la gueule, tu chiales,
c'est insupportable, tu chies liquide, mais tu ne meurs pas et six mois
plus tard tu cavales, avec de bons souvenirs.
L'autre te devient peu à peu indifférent (compter un an).
Et tu n'es pas aigri à la sortie, tu crois encore que l'amour entre un homme et une femme est possible, prêt(e) à recommencer.

Macha Beranger a parlé.
Bonne nuit à tous.



Quoique c'est bientôt l'heure du réveil :