mon job ?

alimentaire mais pas trop chiant

je suis un expert dans mon domaine.
Tres bien payé mais sans responsabilité d'encadrement
le panard.

je suis en situation d'engueler mon manager qui est bien incapable de faire mon boulot

c royal !!!

Tu exerces réellement à Nouméa ???

Moi j'avais trouvé aussi un job très cool : j'étais chef de rubrique dans un mensuel médical, sur abonnement, qui s'appelle : Actualités-Innovations-Médecine.

Le truc super plan plan, je travaillais 35 heures par mois, chez moi, pour 2000 euros net.
J'ai tenu la rubrique cancéro 24 mois, des papiers de dix à quinze feuillets. Puis on m'a confié la rubrique gériatrie, puis s'est ajoutée la rubrique maladies orphelines.
Et en mai et juin, je bossais vachement plus, sur la rubrique "Bilan de l'année". En échange, je foutais plus rien, du 15 juillet au 15 septembre.

J'effectuais des interviews de spécialistes, que je trouvais grâce à mes relations, dans toute la France, par tel, avec un appareil enregistreur.
Je décryptais ensuite la cassette. Et je rédigeais les articles.
Je voyais rarement le redac chef mais on se parlait au tel et on se mailait souvent. Pendant dix ans, je l'ai considéré comme mon meilleur ami.

Parallèlement, j'élevais mes gosses et écrivais mes romans, de façon très confidentielle. Seuls mes amis me lisaient.

Et je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais vers 2004/2005, au départ de mon fils aîné de la maison, je me suis mise à déprimer. J'ai peu à peu pris en horreur mon boulot.
J'en avais plein de cul de décrypter des cassettes. Et j'en avais plein le cul de la cancéro (je fume), de la gériatrie (j'voyais mon père), des maladies orphelines (j'voyais mes enfants). Et le bilan de l'année, il était d'un répétitif !!! Bien sûr qu'il y avait des avancées annuelles, mais d'un chouïa.

Du coup, je me suis mise à dormir tout le temps. Je sortais plus de chez moi. Je restais au lit même si je dormais pas.

Je savais depuis longtemps que le canard allait être vendu, mais je n'y croyais pas. Et en septembre 2005, mon Redac Chef m'apprend que c'est fait, qu'un grand groupe l'a racheté. Et que lui part.

J'ai pris ma décision en une semaine. S'il partait, qui allait le remplacer ? Frank faisait très attention à ce que j'ai le nombre mensuel de piges suffisant. Il savait que j'élevais seule mes enfants, sans pension alimentaire pour la petite.
Mais le nouveau, il aurait fait quoi de moi ? J'étais pigiste et très facile de réduire progressivement le nombre de piges. Mon premier job, ils m'avaient virée de cette façon, tout en douceur.

J'étais temps plein plein pot au Panorama du Médecin, un quotidien, corvéable à merci, je gagnais 25000 francs net par mois depuis deux ans (1993/1995). Et quand le journal est devenu bi hedomadaire, puis hebdomadaire, j'ai vu mon nombre de piges diminuer doucement. J'suis passée à 10 000 net par mois. Puis à 5000.
J'ai dû partir de moi-même, pas une indemn !!!!


Je voulais pas, en 2005, me retrouver piégée de la sorte. Alors j'ai joué sur la clause de cession, ils m'ont filé 12 000 euros d'indemns et j'ai obtenu un chômage honorable de 1100 euros/mois pendant deux ans.

Les Assedic ne me verseront plus un copek en mars 2008. Donc je prospecte un peu partout. Mais je cherche un mi-temps, or ils sont rares.

Je travaille a Airbus france Toulouse

mon service est overhead et j'attend la suite des évènements

Coucou Louloute

Ca veut dire quoi : Overhead ??

ça veut dire que des postes vont êtres supprimés

Ah

Tu veux dire que tu vas te retrouver comme moi alors, en retraite anticipée ?

Parce qu'il ne faut pas se voiler la face, la carrière, à 46 ans, j'vais pas trouver grand chose...

Jamais je n'accepterai de travailler au tiers d'avant.

Or on ne me propose que des boulots au tiers...

Donc c'est Smic à rien foutre (les Assedic), puis femme au foyer (le RMI, d'environ 970 euros/mois quand on a trois enfants)

Puis l'héritage que va me laisser mon père.
En gros ça se présente comme ça.

Et pour boucler les fins de mois :

quelques heures de repassage dans le quartier, ou les hommes.

Un seul gentil qui m'aide ou
une permanence tel à parler cul avec plusieurs.

Simon est convaincu que je ne travaillerai plus jamais. Mes deux garçons me disent qu'ils me verseront une pension, de quoi vivre. J'aurai plus de loyer à payer dans dix ans.

Mais dix ans, c'est vachement loin !!!!

Deux ans que je réfléchis à tout ça et je ne trouve pas de solution.

On pourra plus me crier dessus si j'arrive avec dix minutes de retard, c'est clair, l'entreprise, c'est foutu pour moi.

J'vois pas trop quoi fiche à part travailler à l'heure.

Admin a écrit:

Donc c'est Smic à rien foutre (les Assedic), puis femme au foyer (le RMI, d'environ 970 euros/mois quand on a trois enfants)

Puis l'héritage que va me laisser mon père.
En gros ça se présente comme ça.

Et pour boucler les fins de mois :

quelques heures de repassage dans le quartier, ou les hommes.

Un seul gentil qui m'aide ou
une permanence tel à parler cul avec plusieurs.

Simon est convaincu que je ne travaillerai plus jamais. Mes deux garçons me disent qu'ils me verseront une pension, de quoi vivre. J'aurai plus de loyer à payer dans dix ans.

Mais dix ans, c'est vachement loin !!!!

Deux ans que je réfléchis à tout ça et je ne trouve pas de solution.

On pourra plus me crier dessus si j'arrive avec dix minutes de retard, c'est clair, l'entreprise, c'est foutu pour moi.

J'vois pas trop quoi fiche à part travailler à l'heure.

Merdum !!!!



Je n'arrive pas à y croire .


Accroche-toi !

J'ai plus envie Pince-Moi-Les-Fesses

J'ai commencé les p'tits boulots à l'âge de 15 ans (baby-sitting)
Puis je suis passée aux figurations. On m'a délivré ma carte de sécu à 16 ans pour que je puisse encaisser mes chèques.

Puis je me suis maquée et j'ai fait les Galeries Lafayettes, tous les lundi, j'étais démonstratrice des vaporisateurs STEP (19 ans).
Je suis ensuite devenue instit, la même année, je faisais travailler deux enfants de 7 et 13 ans dans le 7ème, deux heures par jour, le soir, chez un banquier.
Puis j'ai commencé les gardes de nuit dès que je l'ai pu, des gardes d'infirmière. 23 h - 7 h debout. Très dur. En pédiatrie, j'avais 21 ans et je supportais pas du tout.
Les leucémiques, les dialysés, les tubes partout... PUTAIN, la haine que j'avais pas de faire ça !!!

Mais je l'ai fait, j'ai juste demandé qu'on me mette en néo-nat, chez les prémas. Chez les préma, y'a encore de l'espoir.

J'ai ensuite obtenu l'internat et là, on commence à être payés. Du genre 5000 francs/mois en première année et 9000 francs/mois en quatrième année.
Mon mari gagnait la même somme. On s'en contentait. Nos parents nous aidaient. Mon père m'aidait, et ma belle-famille nous aidait.

Et puis j'ai divorcé et de nouveau la galère. J'ai fini mes études dans le dénuement le plus total. Même pas de quoi nourrir mes fils, pendant un an environ. J'avais plein d'examens en retard et ma thèse à écrire.

Mais je l'ai fait et j'ai été embauchée immédiatement au Panorama du Médecin. Une sacrée gnac me motivait. Une revanche à prendre, un appart à meubler, des enfants à gâter.

Et je suis tombée enceinte de ma fille, le père m'a lâchée à l'annonce de la grossesse, mais je me suis accrochée.
Ma grossesse a été difficile, j'ai été cerclée à 3 mois... Fallait que je reste allongée mais j'ai continué à bosser au lit.

J'avais la gnac et un ENORME carnet d'adresses.

On a pas eu trop de problèmes. J'ai accouché seule, puis j'ai relancé tout le monde et Frank m'a embauchée.
Ca allait. Frank ne me donnait que des petits papiers mais je trouvais du job assez facile. On me contactait spontanément, par le bouche à oreille. En fait, j'arrêtais pas et j'étais relativement riche. pas dans le besoin.

Et c'est là que mon père m'a offert un cadeau vachement empoisonné.

J'ai fait l'erreur du siècle.
Mon père m'a offert 800 000 francs en 2000 pour que je m'installe avec mes gosses en tant que proprio.
J'ai donc acheté un joli appart, dans le quinzième chic et je dois rembourser le crédit sur 17 ans, à raison de 1000 euros/mois.

J'ai déjà tiré sept ans, m'en reste dix.

On est à l'aise, y'a pas un doute. Les pièces sont grandes, y'a plein de rangements, j'ai une courette fleurie (et même un grenier).

Mais j'ai fait l'erreur du siècle en changeant de numéro de tel.....

Plus de bouche à oreille... Mon portefeuille clientèle s'est volatilisé d'un coup !!!

De nouveau, j'ai bien ramé. Crédit sur crédit, j'ai dû prendre, pour changer la moquette, repeindre les murs... En faire quelque chose de joli, de ce putain d'appart qui porte la poisse.

Il ne restait plus que Frank et Jacques, des intimes, qui me filaient du taf.

Et j'ai creusé mon trou chez Frank. Patiemment. Jusqu'aux 2000 euros net pour 35 heures/mois.

Quand il est parti, je suis partie aussi. Et le canard, auquel je suis encore abonnée, je le lis tous les mois et rien à voir !!

Y'a des fautes d'orthographe partout !!! Rien n'est relu, c'est nul, inadmissible...

J'AI HONTE POUR EUX

Et je n'ai plus, en 2007, la gnac du tout.

J'en ai marre de ramer, j'en ai suprêmement marre.
De faire les p'tites annonces, d'envoyer des lettres de motiv, de quémander... de me faire rabrouer malgré mes diplômes et mon expérience.

J'en ai plein le cul.

Alors que cinq millions d'euros dorment sur le compte de mon père dément ?

Y'a un truc qui ne va pas, là.

Il donnait 4000 euros tous les mois à ma mère pour qu'elle nourrisse son cheval ????

Pendant que je ramais ???
Ma fille, cinq ans qu'elle est pas partie en vacances !!!

On a juste le minimum vital...

Je rêve !!!

Alors moi, je les encule, ces deux gros cons de père et de mère.

Soit je crève dans l'indigence et je ne paie plus mes factures, du tout.
Soit j'ouvre un labo d'analyses médicales.

J'ai le diplôme de médecin biologiste, en trois mois de stage, je me remets au jus. C'est pas complexe, ce sont des machines qui font le boulot.
J'appelle ça "de la cuisine qui pue".
Parce que ça pue grave. Mais ça rapporte un max.

Mais toi, en tant que dirlo, tu passes juste vérifier que tout fonctionne. T'emploies des gens, des techniciens et toi, tu vérifies derrière qu'ils se sont pas gourrés.

C'est un boulot à très hautes responsabilités, qui pue, mais qui rapporte un max.

C'est ça que je vais faire quand j'aurai hérité.

En attendant, je pleure et j'écris.

Je me fiche de tout, quasi, je fais mon deuil.

J'ai encore pleuré toute la nuit, j'ai mangé six haricots verts en tout et pour tout hier.

Il ne faut RIEN me demander.

Y'a que l'écriture qui me sort de ma douleur.

Ma meilleure amie, ma plume.

Admin a écrit:

J'ai encore pleuré toute la nuit, j'ai mangé six haricots verts en tout et pour tout hier.

Il ne faut RIEN me demander.

Y'a que l'écriture qui me sort de ma douleur.

Ma meilleure amie, ma plume.

la chance passe toujours...
Moi aussi j'ai eu mes traversées du désert.

Elles te renforcent mine de rien.

Ne lâche pas !

Tu es pleine de vie ... tu y arriveras

Oui, oui, là je fais le deuil de mon père...

Il me faut du temps pour ressusciter.

C'était MON SEUL, MON VRAI AMI...

Ah comme j'ai mal... Il m'a trahie, il m'a laissée faire des boulots de chiottes, mais je l'en remercie.

Il m'a construite.

J'ai une force du tonnerre, mais pas maintenant.

En ce moment, non.

En ce moment, je ne mange plus et je pleure. Je suis pas belle.

Mais je vais rebondir car il me l'a appris.

J'ai séduit un homme qui m'invite à dîner ce soir.

Je ne sais pas comment.

Il m'a dit : "Mon regard triste".

Pour lui faire honneur, je vais m'apprêtée.

Il est beau, de mon âge, il a appelé plusieurs fois.

Mais je tiens à peine debout.

Je sens qu'il va m'aider

Je sens quelque chose de fort

Comme pour mon appart.

J'en ai visité que deux d'apparts, avant celui-là. Je me suis pas fait chier, je lisais les p'tites annonces, plein plein et tous les jours mais je ne me suis déplacée que trois fois.

Et celui-là, c'était le mien. Comme une évidence.

Et j'ai pas du tout envie de partir de là. Après sept ans, je l'aime encore plus.

Et des mecs, j'en rencontre à la pelle, on me drague dans la rue, on m'aborde, parce que j'ai un profil spécial. Je roule du cul, je sors avec mes deux fils, on croit que je couche avec, que ce sont mes gigolos.
Je sors avec ma fille, d'une beauté incroyable. Un port de reine, cheveux noirs et lisses aux fesses.

Elle a mon corps, fin et cambré, elle est splendide !

Alors on nous aborde.

J'ai rien à faire, ça vient tout seul.

J'ai juste à dire NON.

Et mes fils, ça les fait marrer grave. Ils sont vachement fiers de leur mère qui lève sans aucun effort. Ca les épate, vu qu'eux, ils rament.

C'est parce que je ne maquille pas, juste les lèvres (et les dents blanches). J'ai deux p'tits seins qui se tiennent malgré les trois allaitements, on les voit pointer sous mes pulls. Et je dandine du cul.

Et je me fiche de tout, sauf de mes enfants.

Je crois que c'est ça : je cherche pas.


Et pour mon RV de ce soir, je me lave même pas les tifs.

Juste un bon bain et une tite robe sayante.
Pas envie de me laver les tifs.

Il me prendra telle quelle. Ou me prendra pas. J'm'en fiche.

Je sais que je l'ai harponné.
S'il pouvait m'ouvrir l'appétit !!!

Admin a écrit:

Oui, oui, là je fais le deuil de mon père...

Il me faut du temps pour ressusciter.

C'était MON SEUL, MON VRAI AMI...

Ah comme j'ai mal... Il m'a trahie, il m'a laissée faire des boulots de chiottes, mais je l'en remercie.

Il m'a construite.

J'ai une force du tonnerre, mais pas maintenant.

En ce moment, non.

En ce moment, je ne mange plus et je pleure. Je suis pas belle.

Mais je vais rebondir car il me l'a appris.

Good !

Je ne comprends pas... Je suis inscrite sur cadre emploi (Le Figaro) et 30 recruteurs ont déjà vus mon CV et pas une offre !!!!

Pourtant je vois passer des annonces type "relecteur médical" ou "recherchons médecins ou pharmaciens" pour l'industrie pharmaceutique : mon job.
J'y postule, sans conviction mais j'y postule. Or depuis mars que je cherche, une seule femme a téléphoné (40 000 euros/an pour promouvoir une crème de beauté pour le visage). Mon CV l'interpellait mais elle voulait une bilingue anglais.

Donc fallait être diplômé, savoir rédiger et en plus parler couramment anglais !!!!
Or je sais le traduire, je le comprens mais le parle mal. J'ai toujours pu couvrir les congrès internationaux, grâce aux diapos des conférences et aux brochures, mais soutenir une conversation, non.