La chute : Faux départ

Mouais, bon, why not...

White is White, and Dylan is Dylan...

C'est le bleu du ciel...
Alors je dois donc changer l'un de mes jean's acheté par correspondance.
Sur quatre achats par VPC, je ne me suis plantée que sur un. Mais alors, bien plantée !

Un pantalon de clown !

Beau tissu en strech jean', belle couleur, mais la taille !!

En 38, on entrait à deux dedans !

Alors je remballe et je refourgue.

En échange d'un skaï rock en 34/36.

Puitttt le 38, bien trop grand grand pour nous deux !!

Lol, lol, Thierry m'accompagnera au point relais puisque je dors chez lui cette nuit.

Je souffre encore du dos mais je ne me plains plus.

La baignoire ne m'est plus délicate, ça va.

D'ailleurs, j'file prendre un bain.

Hmmmmm !

Très bonne soirée chez Thierry, et très bonne nuit.

Oui, oui, on a fait l'amour sitôt couchés et je l'ai senti partant pour une rumba dès le réveil.

Mais, tout de même, un petit détail a blessé mon orgueil.

(Te, je me suis dit, pas vrai, jamais JAMAIS on y arrivera.)

Il vient me chercher, il avait prévu un bon repas, j'étais propre et contente... Mon nouveau jean' stone me convient, je me prends plus la tête pour le pognon, j'attends d'autres livraisons, je m'étais manucurée, Marie joyeuse et pas belliqueuse, donc bref, je m'apprétais à passer une super soirée avec c't'homme.

Mais il m'a blessée, blessée, encore une fois !

Ah le tact et lui, on peut résumer que ça fait deux !

Il a appelé sa tante et marraine, vers 22 h (pas le même horaire à Miami). Je sais depuis longtemps qu'elle n'a jamais élevé d'enfants, qu'elle vit avec un homme octogénaire en bonne santé, blindé de pognon, et qu'elle chérit Thierry.
Ils ont donc commencé à discuter par mail, avec web cam, alors je la voyais, la jolie dame (j'ai même vu se faufiler rapidement son homme, en peignoir blanc et pantoufles.)

Ca m'amusait beaucoup, ce principe de la web cam... D'un continent à l'autre, on avait presque l'impression qu'ils séjournaient dans la pièce à côté.
Alors je me suis mise à jouer avec.

J'ai enlacé Thierry, assis devant l'ordi, j'ai fait coucou à la marraine, salut, Cathy, moi, c'est Cathy (parce qu'elle s'appelle aussi Cathy).

Elle est restée imperturbable et l'Autre, il a tenté de me dégager de là !!!

Oh, OH, JE PUE ?

L'attitude de ces deux participants m'a rappelé EXACTEMENT ce que je ressentais quand j'allais passer le dimanche chez la belle doche naze, la Colette.

EXACTEMENT pareil !

Une indifférence grave de la part de la vieille, et une absence totale de soutien de Thierry face à cette femme, qu'il ne voit jamais, et avec laquelle il ne couche pas, ou je me trompe.

J'ai trouvé son attitude grossière et humiliante.

Pas un regard de la part de sa tante, pas une réponse à mes coucous gentils et l'Autre de me rembarrer ?

Mouais, de la "médiocritude", encore, tout ça....

Il m'a dit après coup qu'on était pas mariés, et qu'elle frôlait les 73 ans, qu'elle avait des principes.

Ouais, mais cela fait tout de même plus de quatre ans qu'on est ensemble BDM !

Moi, j'en ai ras le bol de me subir des humiliations pareilles.

Je sais pourquoi je répète que je veux quitter Thierry.
Parce qu'il est très sympa, patient, prévenant, limite saoulant.

Mais il n'assume RIEN.

Je suis Goy et alors ?
C'est encore ça le problème ?

On reprend les mêmes cartes et on recommance la partie ?

Bon, il s'est rattrapé après.

M'a royalement honorée.

Mais je me suis levée très vite. Hâte de rentrer chez moi.

J'l'avais mauvaise, quand même.

J'ai passé l'essentiel de ma nuit dans son salon, à fumer des tiges, à bouquiner et à cogiter.

Je me suis recouchée contre son corps tout doux et n'ai pas arrêté de cauchemarder.

Quatre cauchemards de suite, là, j'ai battu mon record !

Le premier était particulièrement atroce :

Un square, une petite fille, (Marie Charlotte bébé), sa poussette et moi.

Deux gamins plus âgés veulent l'entrainer jouer.
Au début, je refuse, ils insistent.

Bon, j'dis oui, finalement, mais attention, elle est petite !

Bilan, ils l'envoient quasiment valser dans un puis, un trou au fond du parc, elle est tombée et on l'a remontée.

Toute molle et toute livide, elle ne respirait plus.

Deuxième cauchemar :

J'me retrouve sur une moto en plein Paris.

J'avais rendez vous où ?
Chez mon papa, je crois.
Or la moto me terrorise, je déteste cet engin, et très bizarrement, je me retrouve aux commandes d'un gros centimètre cube...

J'me suis perdue, la traversée de Paris ne m'a pas estropiée, mais quelle épreuve, allez retour, j'ai refait dix fois le trajet, morte de trouille.

Troisième cauchemar : mon père, qui va très bien, fringant et tout.
C'est une fête de Noël et on est tous réunis autour de la dinde.
Ca discute, ça se rappelle de bons souvenirs, c'est drôle, on sirote du champagne et on se marre, sauf que soudain, y'en a un qui vomit du sang, à table, comme ça, brutalement, qui ?

Je ne sais plus mais il ne dégueulait pas son vin rouge.

Non, il a juste dit :
_ Arghhh et il s'est affalé sur la nappe rougeâtre.

Je me suis réveillée en sursaut.

Thierry était tout chaud.

Le dernier rêve parlait de fric.

Je me promène dans une rue de Paris avec un collier de perles au cou (de vraies perles).
Et je trouve, accroché à un poteau de signalisation, un autre collier de perles. Moins lourd que le mien, qui sentait le synthétique.

Je l'embarque, tranquillement, j'm'en fiche un peu, il est pas mal, et puisque je le trouve là.

Et soudain, deux types me sautent dessus, m'encerclent :
_ Donnes nous le collier.

J'ai pensé "lequel ?" le vrai ou la dobe que j'ai ramassé sur le pôteau ?

J'en menais pas large, ils semblaient très menaçants mais hors de question que je donne quoi que soit à ces deux Pat Hibulaires !

Non, mais, alors !...

... Alors je me suis mise à courir, à courir, parce que s'ils s'intéressaient à la dobe, probable qu'elle avait de la valeur.

J'ai fini par les semer

Mais je me suis réveillée en nage.

Très bonne soirée chez Thierry, et très bonne nuit.

Ouais, faut le dire vite.

Coucou,

Tu fais erreur, hier soir mon coup de tel était essentiellement professionnel, j'ai passé une très bonne soirée, ce matin nous avons fait
tout ce que nous devions faire, rendre le paquet et monop, nous allons passer un très bon nouvel an demain
tous les deux, j'en suis sur, arrête d'avoir peur, je crois que le pape l'avait dit " n'ayez pas peur ",
2011 s'achève heureusement, ce fut une sale année pour moi mais tu me connais, je vais me battre et gagner
2012;

Gros bisous

Avec Thierry, je pense que c'est fini.

Je le souhaite.

On est encore allés partout ce matin, le jean' que je devais rendre (échanger).
Et pis cent dix euros de bouffe sur ma CB pour les fètes.
Yès, mon frigo est rempli mais je sais que je ne l'aime plus.

Je ne rèverais pas si noir sinon.

Ne te mens pas à toi-même, je sais que tu tiens à moi, et tu l'as prouvé!! Quant aux 110 euros de bouffe, celà n'a rien a voir avec les
fêtes, c'est pour ton quotidien avec Marie.
Ce que je peux te dire ce soir, c'est que nous allons demarrer 2012 sur de bonnes bases toi et moi car moi
je n'ai pas honte de le dire, je tiens à toi !!!

Moi, je me repose...

Bonne idée, je vais diner d'ici une demi heure, prendre un décontactant et dormir pour être en forem demain soir.
Bisous

Ah zut, j'm'en fiche pas mal que tu tiennes à moi !

Pour moi, c'est non, voyons !!!

Encore l'histoire de ta tante, t'as honte de moi ou quoi, j'suis juste une "dégorgeuse de poireaux ?"*

Tu m'as fait le même coup avec ta mère...
Rappelle toi, l'année dernière.

Eh ben si j'suis pas assez bien pour ces deux gonzesses là, c'est que je ne suis pas assez bien pour toi
Et Basta.

J'suis goy, OK !

Tu ne pourras rien changer à celà, je ne suis pas Juive de religion et maintenant j'en ai marre qu'on m'emmerde avec ça.

D'abord le grand con de Jean, puis la belle famille et puis ça recommence avec toi !

JE SUIS GOY !

Et j'en ai marre...

Je ne veux plus fréquenter de Juifs.

Donc pour le Nouvel An, c'est Niet.

Soit je le passe seule...

Oui, pourquoi pas.

Soit je me pinte un peu chez Ali, l'Arabe.

Parce que je préfère les Arabes.

OK ?

J'en ai marre de tout ça et ta tante, je l'ai trouvée ultra nulle !!!

Quelle conne !

Comme ta mère !

J'en peux plus de ces conasses, la Colette, ta tante et ta mère...
J'en peux plus.

De la suprématie des yallatollah Juives.

Je ne suis pas raciste, à priori, mais faut pas abuser non plus.

Parce qu'elles se rendent pas compte qu' elles peuvent tuer, ces salopes.

Je refuse de mourir, mon fils mat paie pour moi mais je vais le sortir de là et y'a un moment qu'il faut dénoncer le cas.

Je ne veux plus qu'on se fréquente, Thierry.

On ne joue pas dans la même cour de récré.

J'ai détesté ta reaction devant ta vieillarde de tante.

Tu sais, mon père ne t'aime pas franchement, personne ne t'aime, parmi les ancètres de ma famille. Je l'ai déjà écrit.

On ne peut pas passer outre des trucs qui me semblent flagrants aujourd'hui :

Mon père, ma mère, la juge des tutelles... Mon oncle et parrain... Me disent à mots couverts que tu en veux à mon pognon.
Ta mère ne m'a jamais reçue... Ta tante ne me regarde pas sur Free.

Elle continue à palabrer, mon fils, mon fils ...
tandis que je gesticule pour attirer son attention...

Moi, j'en ai trop ras le bol de la guerre des clans.

Restez Juifs
Et je reste Catho

Et à Ciao.
Sans rancune, mais nous deux, c'est fini.

Adieu Cathy, tu me manqueras, je ne sais
Pas, a part ta meilleure ennemie, bavaria,
T'a influence, mais je respecte ton choix,
Va passer ton 31 chez Ali ( je pense qu'il
Sera ferme comme beaucoup)) je pense
Que la solitude te sera bénéfique!!
Au revoir

Non, désolée thierry, moi c'est fini.

Mes cauchemards ne datent pas d'hier, de la maladie de papa je dirais.
Enfin, j'en avais plus depuis le diagnostic.

Mais là, je vois que j'suis dans un linceul, seule, parce que je n'approuve pas tes manières.

Ta mère, ta tante...

Là c'est fini, je ne veux rien, plus rien envisager avec toi.

Ali m'a très bien reçue ce soir, j'ai de la bonne bouffe pour les trois jours à venir.

Et tu me fais chier à ne pas assumer ni ta mère (l'an dernier), ni ta tantine ( hier).

Maintenant, j'ai choisi, j'ai choisi mon camp : les Arabes de mon quartier.

Ne m'appelles plus SVP.

Ta mère, ta tante, elles se la pètent trop, je ne veux pas rentrer dans cette famille.



Va te faire pendre ailleurs, je n'aime pas les couilles molles !

On s'est écrit en même temps.

Moi, tu ne me manqueras pas.

J'ai cuisiné un bon paté de légumes (recette de ma belle doche, qui cuisine admirablement bien, j'avoue).

Et youp là boom.

La liberté de penser.

La liberté de manger.

La liberté, la liberté....

Je vais manger en l'honneur de cette poignée de cerises Burgla que t'as refusé que j'achète
(avec mon fric)

"Parce que cela n'était pas la saison et à 13,90 euros le kilos, tout de même !" t'es tu offusqué.

Ben oui, mais j'en avais envie !!!

Quelques cerises pour l'hiver !

Non, non, trop cher, de quoi j'me mèle ???

Tu vas décider de tout TOUT le temps ?
Jusqu'à la fin de mes jours.

Ben non, mon pote.

C'était la cerise sur le gateau et ras le bol !

Je clos mon forum là, enfin cet épisode, parce que j'envisage une autre histoire d'amour.

Oui, oui, elle est plus ou moins en cours.

J'en ai déjà parlé dans les écrits effacés par Thierry.
Oui, oui, il n'est pas seul sur terre, y'a plein de beaux gosses autour de la Tour et maintenant, faut qu'il me lâche.

Je ne supporte plus ses gros bras musclés (beaux mais qui font peur) et j'en ai marre de ses réflexions (tu pourrais gagner davantage, d'ailleurs, je ne te présente pas à ma mère)...

Ouarf, qu'il se casse !!!

Je le revois par habitude, par pitié, ou parce qu'il a une caisse.

Mais (et j'espère que ce message passera) :

Je ne l'aime plus du tout.

S'il a une once d'amour propre, il va me lacher, et je vais enfin pouvoir dormir tranquille.

Tous ces rêves que j'ai narrés veulent dire la même chose : prison, contrainte et crainte.

Tout celà est bien triste, pitoyable, continue ta route mais sois prudente surtout
avec ta santé.

Mais oui, mais oui.

Ah quelle superbe matinée !

J'ai été livrée chez moi, par Yves Rocher et Blanche Porte.
Sur le coup de Huit trente, j'étais réveillée depuis longtemps.

Et oh miracle !

Blanche Porte : les jean's nous allaient à ravir, à Marie et à moi : pour elle un noir, pour moi un délavé, et ses p'tites bottes noires en taille 36 lui donnent un maximum d'allure.

Yves Rocher m'a gâtée : pour un bon cadeau de 15 euros, ils m'ont offert 30 euros de produits : un masque flash du genre que tu te le poses vingt minutes sur le visage, tu rinces à l'eau claire, et hop, t'as rajeuni de dix ans ! (j'y aurais pas pensé, longtemps que je ne crois plus aux miracles).
Et une décoction de plantes, à boire une fois par jour, qui protègerait de l'effet "jambes lourdes" de la ménopause.

Je ne crois pas aux miracles, mais peut-être bien qu'elle fait planer, cette décoction.
J''ai également reçu, comme convenu, mes bains moussants, mes gélules "pleine forme", histoire d'avoir de beaux cheveux et de beaux ongles. Ca j'ai testé, ça marche. Mes cheveux repoussent très nettement. (Et c'est moins cher qu'en pharmacie).
Et puis un petit kit manucure tout mignon. Bayadaire, il s'appelle, pour 4,90 euros :
deux limes à ongles
un coupe ongle
un batonnet en buis pour venir à bout des cuticules (des cuticules, je n'en ai pas, et il paraît que c'est pas bien de les martyriser).
un dissolvant
un vernis transparent post manucure, à mettre sur le vernis coloré, une fois celui-ci sec.

Ouaouh, je vais me bichonner, les cheveux, les ongles, le jean' ...
Et ma fille est superbe.
J'avais également commandé une crème anti-poche sous les yeux, pour elle.

Mais elle préfère la méthode qu'elle appelle "grand mère" : les tranches de concombre.

Ah, j'suis contente, finalement, on se marre bien, Marie et moi, entre femelles, entre gueuses.

Oui, oui, j'voulais cette enfant du fond du coeur, j'ai même été cerclée à trois mois de grossesse pour pas qu'elle tombe, alors que le géniteur m'avait quittée.

Et je ne regrette pas mon choix.

Elle est chiante, je suis chiante, mais je ne l'ai pas ratée, elle est belle comme un coeur, indépendante, elle a une bouche super sexy et des yeux de louve, très noirs (son père), perçants, qui respirent l'intelligence.
Des formes : un gros "boule" selon l'expression de Sim. (Il parlait de son cul).
Ouais et des seins aussi.

Une très jolie petite poupée que j'ai bien fait de garder.

Ultra indépendante, je ne suis pas contre, je l'élève dans ce sens là.

Même si cette liberté m'inquiète.

Mais vu qu'elle est pas con...

J'suis un peu triste de ne plus revoir mes fils ainés.

C'est la vie, faut que je m'y fasse.

Mais quand j'écris "boule", je revois Simon qui se marre et j'ai mal, parce que je sais que je ne le reverrai pas de sitôt.

Mes fils me manquent, en cette fin d'année.

Parce que Noël, les fètes du Nouvel an, en principe, on consacre son temps à sa famille, or mes garçons, je les ai à peine vus.

Et quant à papa, qui croupit tranquillement sur son fauteuil Batman.

Ah j'ai trop honte de moi !

Faut que j'aille le voir, mais l'effort me semble surhumain.
J'vais y laisser ma peau...
Les Urgences dans la nuit.

Or, le nouvel an, ils ont d'autres choses à foutre que s'occuper de moi, les toubibs.