amours et désamours

J'ai proposé de me lancer dans le tel rose, puisque j'ai une jolie voix et que je m'y connais pas mal en sexe.

Ben il a pas dit non, ce con !

Tu parles que je vais le faire !!!

J'suis une artiste moi, pas une .... Enfin, mes parents ne m'ont pas élevée en ce sens.

Ah ! Il arrête pas de sonner ! Sur les deux tels !
J'en ai pour la journée si je débranche pas.

Les deux sonnent en même temps, la vraie cacophonie !!!

je ne t,ai pas dit que j etqis d accord Cathy, je te demande de me repondre au tel je ne demande pas grand chose. Cathy reponds moi sois gentille, je suis loin.

Il m'a perdue définitif.

Non non Thierry, t'es en train de me ruiner et je t'ai vu agir dans ton boulot.

Je ne veux plus que tu me harcèle au tel. Refais toi et on en reparlera, mais moi, là, j'en ai gravement marre.

Je me suis habituée, grâce à tes déplas, à ton absence.

C'est très dur au début, on croit qu'on va mourir, mais on s'y fait, en fait.

Là, c'est le cinquième déplas, j'y suis pour rien, je voulais pas, mais j'aime pas ça.

Une nuit OK, mais pas cinq.

Y'en a quatre de trop.

Plus la médiocrité financière... Non, j'y arrive pas.

Moi, j'attends d'un homme qu'il veille sur moi. Je suis fragile, extrêmement fragile et extrêmement dure aussi.

Car je sais ce que je veux.


Je veux pas m'encombrer si ça vaut pas le coup.
Je doute sur toi depuis le début.

Et pis j'ai d'autres chats à fouetter.

Payer mon loyer et nourrir mes enfants, par ex.

Je suis blindé de thunes

en revanche je repère immédiatement les gonzesses qui sont très attirées par mon porte-monnaie.

J'ai eu des maîtresses. A éviter absolument !!!!!

les putes , c'est bien plus pratique et on s'éclate autant avec.

ce qui est super c'est trouver une pute qui prend plaisir dans son boulot.
Faut pas se raconter d'histoires, la plupart simulent. Cependant il en existe qui ne simulent pas du tout... et ça peut-être pas mal (faut chercher c'est tout)

Moi, j'suis pas sa maîtresse, Pince Moi les Fesses,
je suis sa femme.

Alors je râle quand il s'absente et je râle quand il n'assure pas.

Parce que je le vaux bien.

Ras le cul de vivre dans son monde plein de promesses.

Il navigue présentement, entre Boulogne-sur-mer et le Havre.

Je pense à lui tendrement.

On s'est appelés plein de fois et j'en sais plus trop rien.

J'vois que je suis bien avec mes enfants at home. Ils mangent à côté de moi, là, moi, ça fait trois jours que j'avale plus rien car j'en ai marre de cette relation bizarre.

Il appelle, il appelle, mais j'ai plus envie de décrocher.
Il revient dimanche mais j'ai plus envie de le recevoir.

Très complexe : je veux rester sa femme mais

Qu'il arrive à zéro, qu'il rembourse ses dettes !

Tant que ce sera pas fait, je veux plus le revoir.

Je ressens maintenant comme du mépris et c'est dommage.

Mais on vit pas sur le dos de Kti.

Qu'il vende son tapis !!!!

Je suis bien plus intéressante que cette archive ! Inerte, une carpette de 3 mètres sur trois, incasable. Et qui sommeille au clou.

Ras le bol de ses gentilles paroles, qu'il vende un peu...

De toutes façons, là, il me verra plus.

Je ne romps pas... Mais

Moi, au moins, je parle

Et je l'écoute.

Sa carpette en soie de Chine, à 10 mille euros, qu'elle vire !

J'ai trouvé la soluce : il ne me touchera plus tant qu'il aura pas réglé ses problèmes de dettes, car je n'ai nullement l'intention de l'entretenir.

Il vend sa carpette : hop, tranquille, il repart à zéro.
Il bosse et fait en sorte que je ne souffre de rien.

Je m'occupe de lui, j'suis plus gentille, je lui réponds au tel... Je nettoie mon appart, je le reçois, bref, j'assume mon rôle d'épouse confiante.

Sinon, non, ras le bol.

Je me casse définitif ailleurs.

Ah il me manque !

Horreur malheur !

Mon Dieu, débarrassez moi de ce type âpre au gain.

Ah je l'aime c'est l'horreur. Je suis obligée de rompre.

Pas facile, pas facile du tout.

Je vais y parvenir. Kti l'a dit.

Pas de ce mec !

Là, ça suffit.

Mais je suis triste quand même, j'aimais ses bras la nuit.

Bon, on s'en tape.
Il aura pas ma thune. D'ailleurs je sais même pas si je l'aurai moi même car

Je ne supporte plus rien.

Mais je vais y parvenir. Sourde d'une oreille, myope à rien voir du tout, je vais me redresser.

Sans Thierry.
Il me gonfle, qu'il vire de mon panorama, l'Arsène.

Là il a fait son temps.

Salut

Entre Boulogne sur Mer et le Havre,

je l'aime encore.

dodo

C'est l'éternel dilemme entre sentiments et raison.

Chez toi Catherine les sentiments sont authentiques.
Sur le plan de la raison, tu es parcourue par quelques flashs de lucidité.

Tu devrais faire le point seule.

Perso, je suis un coeur d'artichaud.
Je pourrais facilement détruire ma vie sociale sur un coup de coeur.

Avec ce que je sais de toi, je sais que si j'allais vers une femme comme toi, ma vie serait détruite car tu es une femme impossible, dangereuse.

Oui, le point seule....

Je ne pense pas être si dangereuse que ça mais son absence me rend dingue. Aujourd'hui samedi, j'en tremble de froid, comme mercredi et jeudi.
C'était passé hier, ma colère me chauffait.

Je crois que cette colère est un moyen de défense.

Détruire ma vie sociale. Oui, je l'ai fait puisque je ne cherche plus de travail depuis notre rencontre.

Je vivais sur un doux nuage.

Et vrai qu'on était très heureux.

Depuis ses déplas (encore un autre prévu à la fin du mois), moi, ça va plus du tout.
On aurait des sous (toujours pareil), je pourrais l'accompagner (vu que je ne travaille pas). Mais nous ne pouvons ni payer mon transport ni ma chambre d'hôtel.

Alors c'est le supplice.

Je lui en veux de me faire ce mal de chien alors qu'il pourrait vendre son tapis.